Les derniers articles de : École secondaire Augustin-Norbert-Morin

"...Tu réessayes de te concentrer avec ces mêmes distractions, mais c’est toujours un échec. Quelques cours plus tard, arrive l’évaluation, tu fais de ton mieux, mais tout s’embrouille, incapable de répondre aux questions, tu ressors de là de plus en plus fatigué..."

"...Sur le coup, je n’ai pas réalisé et encore aujourd’hui, je me demande bien si c’est un cauchemar fictif. L’inquiétude dans la voix des gens, puis moi qui semble perdue dans tout ce chaos..."

"...Je ne préfère même pas imaginer dans une semaine, parce que ce sera sans doute l’apocalypse. Tout le monde aura commencé à se ronger les ongles et à s’arracher les cheveux. Ce sera… Stressant..."

"...Avez-vous, comme moi, l’impression que notre monde d’aujourd’hui va mal? ..."

"...Il m’arrive de me sentir comme si je roulais avec des pneus crevés. Puis, le stress embarque et on sait tous que ce petit monstre-là se propage plus vite que de la mauvaise herbe..."

"...Le temps est l’une des choses les plus précieuses. Ça sonne cliché, mais plus il passe, plus je me rends compte de son importance...."

"Le feu peut être joli, festif et réconfortant. Il peut aussi être ravageur et épeurant. C’est un monstre qui dévore tout..."

"...Blême je parais et tourmentée je suis. J’ai dû élever sans consentement cette chose ressemblant à un chiot qui jappe même si l’on lui demande de cesser..."

"...Rentrer dans un cours, le cœur gros comme un ballon de soccer et de devoir faire un travail si compliqué qu’on a l’impression que notre tête va lâcher n’est pas évident..."

"...On dirait que l’épilepsie s’est vraiment incrustée dans ma vie comme un énorme poids. Je vous le dis, j’étais tellement fâchée de ce que la vie m’amenait!..."

"...Quand on y pense, c’est impossible de savoir comment sera notre vie future. Tout peut arriver, une multitude de possibilités s’offre à nous, alors comment pouvons-nous nous résoudre à un seul choix?..." 

"...Le 21 février 2019, le diagnostic sonne, je suis épileptique. Aoutche, ce fut un gros choc qui s’est emparé de moi lorsque j’étais assise dans le bureau du neurologue..."

"...Pourquoi est-ce si compliqué dans ma tête d’expliquer que je ne pourrai pas rester jeune toute ma vie? J’ai peur de vieillir : qu’arrive-t-il si je n’aime pas cette étape de ma vie qui est probablement la plus grosse? ..."

"Cette pression, je la sens tous les jours. Elle me paralyse même : « Mais où vais-je aller après mon secondaire? », « Est-ce vraiment le cheminement qu’il me faut? », « Mes parents seront-ils déçus par mes choix? » Plus le temps passe, plus la coercition se fait grande..."