Cette pression, je la sens tous les jours. Elle me paralyse même : « Mais où vais-je aller après mon secondaire? », « Est-ce vraiment le cheminement qu’il me faut? », « Mes parents seront-ils déçus par mes choix? » Plus le temps passe, plus la coercition se fait grande. L’inconnu dans lequel on plonge me terrifie.
Je fus confrontée récemment à faire certains choix revêches. À la suite d’événements ardus que j’eus vécus l’année dernière, j’eus pris la décision d’obtenir mon diplôme d’études secondaires et de repartir en France, là où toute ma famille vit. Je fis même mon inscription au CNED, le Centre national d’enseignement à distance. Cela dit, au cours de l’été, j’eus un nouvel amoureux avec lequel nous partageons nos vies depuis deux mois. Ceci remit en question une bonne partie de ma vie que j’eus planifiée. Dorénavant, je ne sais point où je vais.
De nouvelles questions se posent : « Est-ce que je reste, ou je pars? », « Est-ce une relation qui durera? », « Vaut-il la peine de changer tout mon « plan de match? » Toutes ces pensées trottent dans ma tête. Mes parents sont là d’une certaine manière pour m’encourager, mais quand je leur parle de mes doutes, très peu de propos sont positifs. Quelque chose les retient de me laisser aller de mes propres ailes.
Restant moi-même, je ne me décourage pas. Je crois en moi et en mes capacités à prendre des décisions qui sont pour le mieux pour mon avenir.
Alix
