Dès la rentrée, je savais que cette année serait toute une année.
Dès le début des classes, je savais que le doute, l’incertitude et pour finir, des au revoir m’attendaient. J’avais une mission précise, celle de trouver ce que je voulais faire de ma vie. En d’autres mots, tracer mon parcours ou du moins, le début.
J’ai toujours eu peur du futur, de l’immense néant qu’il crée parce qu’il est tout simplement imprévisible. Je sais depuis que je suis en sixième année, ce que je veux faire comme métier. Pourtant, même si depuis ce jour, j’ai planifié mes études et mon « avenir », il m’est impossible d’être certaine à 100%.
Quand on y pense, c’est impossible de savoir comment sera notre vie future. Tout peut arriver, une multitude de possibilités s’offre à nous, alors comment pouvons-nous nous résoudre à un seul choix?
Plus je pense à l’avenir, plus tout est flou. C’est pourquoi j’ai décidé d’enfin réaliser cette petite idée qui me trotte en tête depuis longtemps déjà. De me concentrer sur le fait que, c’est ce que je voulais maintenant et non sur ce que cela pourrait m’apporter plus tard, sans me demander si dans 20 ans, j’aimerais encore cela ou si je pouvais vraiment en vivre. J’ai l’impression que l’avenir nous tient à cœur, car nous savons que nous avons les cartes en mains et que tout cela ne dépend que de nous.
Partagée entre le futur, le présent et le passé. Notre 5e année du secondaire est en quelque sorte un temps de phase. Tout en étant projetés dans le passé, nous devons nous rappeler nos points forts et nos points faibles, pour faire face à ce fameux cercle vicieux rempli de questions sur le chemin à prendre pour atteindre cette fameuse vague à venir. Tout cela en profitant du moment présent, de notre dernière année au secondaire.
Comme le dit si bien ce vieux et populaire proverbe : « Mieux vaut avoir des remords que des regrets ». Donc, profitons du moment présent et nous verrons ce que la vie nous apportera.
Mallorie