Douter. Drôle de mot. Si court, mais si vaste en même temps. Il englobe tout et tout le monde. Personne ne peut lui échapper. 6 lettres. 6 lettres qui mettent le doigt sur une sensation, une émotion, une idéologie? Je ne peux même pas dire. Une chose qu'on ne peut toucher, qu'on ne peut voir, qu'on ne peut expliquer. Une chose est certaine : ce mot prend tout son sens quand on y pense.
Est-ce que quelqu'un a déjà commis une action sans douter? Impossible. Même une action aussi simple que marcher est remplie d'hésitations. Mettre le pied à la bonne place, au bon rythme, dans le bon angle peut sembler stupide et anodin, mais à chaque instant, on doute.
Pourquoi? Drôle de question. C'est dans la nature de l'humain, j'imagine. Ou du moins, c'est l'explication la plus simple.
Peut-être le concept de doute est-il rattaché au concept de communauté. Au concept d'erreur et au concept de jugement. Au concept d'estime de soi et au concept de valeurs. Je n'en ai aucune idée. Je pense, donc je doute. C'est tout ce que je sais.
Alors depuis quand le doute est-il rattaché à une mauvaise décision? Depuis quand douter est-il synonyme de faible estime de soi? Ça signifie être, penser, agir. Douter fait partie de la vie et douter fait partie de la mort. De notre premier à notre dernier jour, nous doutons tous, constamment. C'est normal. Ce mot si court et si vaste, ces 6 lettres nous permettent d'apprendre et d'évoluer. Penser, c’est douter.
Mel