En novembre, je suis allée à Toronto avec ma mère et ma sœur pour un court voyage comblé d’activités telles un spectacle des Grands Ballets canadiens, des visites de musées et une soirée de spectacles culturels au Nathan Phillips Square. Le plaisir que nous avons eu était un fort contraste avec la nouvelle qui nous attendait au retour.
Nous étions dans le train vers Montréal lorsque ma grand-mère a écrit à ma mère qu’elle ne pourrait pas venir nous chercher à la station vu qu’elle était à l’hôpital avec mon grand-père. Nous avons passé le reste du temps à nous inquiéter et à nous informer de sa situation. Le lendemain, après avoir débuté une posologie d’antibiotiques et être revenu chez lui, l’infection urinaire de mon grand-père s’améliorait.
Deux semaines plus tard, il recommença à saigner. Puisque autrement il allait bien, ma mère et ma grand-mère tardaient à se rendre à l’urgence à nouveau. Par contre, quelques jours plus tard et à peine une semaine avant Noël, il commença à se sentir faible, ce qui motiva ma mère à aller chez lui pour l’aider. Ils sont allés en clinique pour finalement se rendre à l’hôpital. Il est resté là-bas pendant cinq jours, car il avait perdu trop de sang. Nous étions tous très inquiets. Ma mère est restée avec lui tout ce temps, appelant mon père, ma sœur et moi pour nous donner des nouvelles.
D’habitude, mes grands-parents et mes deux oncles viennent chez moi pour célébrer Noël. Cette année, nous avons célébré Noël deux fois, une fois chez moi avec un oncle et ma petite famille et l’autre chez mes grands-parents. Mon grand-père se sentait mieux, mais il avait peur de sortir de sa maison au cas où il recommencerait à saigner.
Tout le temps qu’il fut à l’hôpital, je m’inquiétais pour lui. J’avais peur que sa situation empire et qu’il ne puisse pas passer Noël avec nous.
-Zoé