L’adolescence, le secondaire, c’est une partie dure, non? J’en suis à ma troisième année et je peux confirmer ce qu’on entend. L’amitié, à ce stade de notre vie, est ce qui importe le plus aux yeux des autres parce que tous se conforment à ceux qui les entourent. À nos yeux… Parce que vivre sans cet amour réconfortant et compréhensif, c’est très difficile. Ça peut même paraître impossible.
“Le rejet” ce fameux mot dans la bouche de tant de personnes. Le regard d’autrui qui est porté sur toi est lourd, pas vrai? Mais chaque personne porte et se fait porter un jugement, une critique, parfois un compliment ou une insulte. Chacun regarde autour pour voir ce que les autres font et pour les imiter. Je trouve ça particulièrement drôle de voir comment énormément de personnes de tous les âges veulent être identiques aux autres tout en se démarquant et en laissant sa marque. Mais qu’arriverait-il si tous se laissaient aller? S’habillant comme ils le veulent, pensant comme ils le veulent, aimant comme ils le veulent? Pourquoi ne pas être tous heureux, au moins à l’école, l’endroit le plus important à notre âge? Pourquoi ne pas être fiers d’être nous-mêmes et apprécier notre regard dans le miroir? Quand on se regarde, on devrait être fiers de ce que nous faisons, de ce que nous sommes. Pas déçus!
Il y a aussi, dès la première secondaire, quelque chose de très déstabilisant à laquelle je n’avais jamais été confrontée pour ma part. Ces mots encore une fois sur toutes les bouches! La vape, la nic, le weed, la wax, les "pushers", l'alcool, l’odeur de mouffette (que je reconnais maintenant très bien)... Confrontant! Je décrirais ça ainsi. C’est confrontant la première fois que tu sens cette odeur. La première fois que l’une de tes connaissances veut essayer puis que finalement, elle aime bien ça. Ça brise quelque chose, je trouve. Des liens, des attentes, des certitudes… Malgré la prévention, personne n’est à l’abri! Je crois que j’ai ma réponse à la fameuse question de mamie: "Que veux-tu faire plus tard?" Eh bien, je veux essayer d’aider, même si c’est minime, les adolescents à éviter les drogues douces ou dures. Je veux les aider à s’aimer comme ils sont, peu importe ce que les autres disent! D’ailleurs, qu’ont-ils de plus que nous, ces "autres"? Nous sommes, au final, tous identiques!
-Jass