Aujourd’hui, j’ai eu envie de vous raconter mon hiver en fin d’été.
Je suis une joueuse de volley-ball. J’ai toujours fait partie de l’équipe parascolaire comme joueuse, mais cette année, ça a été différent.
12 joueuses, 3 partenaires d'entraînement.
Vous voyez la suite.
Je n’ai pas été prise comme joueuse.
Je vous entends déjà penser : « Partenaire d’entraînement aussi, c’est bien. C’est mieux que de ne pas avoir été sélectionnée du tout. » Je peux comprendre si vous pensez comme ça, mais pour quelqu’un pour qui le volley-ball est à la fois une passion et une thérapie, c’est plus difficile.
Les coachs m’ont parlé pour savoir comment je le prenais. Je leur ai dit que j’allais bien et que je comprenais, mais ce n’était pas le cas.
J’étais détruite de l’intérieur. J’avais envie de hurler, d’insulter la Terre entière. Je me suis remise en question. Je me sentais nulle, impuissante. Je me sentais décomposée de l’intérieur. J’ai même été assez horrible pour penser des choses des autres joueuses, même de mes amies.
Ça ne finissait pas là. Cette nouvelle avait déclenché tellement de réactions en même temps dans mon cerveau qu’il ne pouvait plus rien encaisser. Je ne pouvais même plus aller en cours sans paniquer. Je ne comprenais pas pourquoi je faisais autant d’anxiété, mais j’ai fini par faire des liens dans ma tête avec de l’aide.
Deux mois plus tard, j’en ai eu assez et j’ai décidé de m'améliorer jusqu’à devenir une personne complètement différente. Je suis revenue avec plus de confiance. J’ai arrêté de prendre de manière personnelle chaque petite chose et, même s’il m’arrivait de ne pas être d’accord, j’utilisais cette situation pour le bien.
J’ai eu mal, mais je me suis rendu compte que cette claque au visage a vraiment été bénéfique pour moi et c’est pour ça que je remercie les personnes qui me l’ont donnée.
J’espère que cette anecdote pourra aider des personnes qui vivent des situations similaires, même si ce n’est pas en volley-ball.
Clémence ^^