Tu es comme une étoile filante, car tu es parti aussi vite que tu es arrivé. Pourtant, tu nous as autant marqué que toutes les autres étoiles...
Cela fait longtemps que tu n’es plus parmi nous, pourtant c’est maintenant que m’est venue l’idée de t’écrire un texte, un petit mot ou bien une lettre. À toi de voir comment tu veux le prendre.
Je me rappelle exactement notre dernière journée ensemble. Heure par heure, minute par minute. Je me souviens de toutes les chansons que nous t’avions chantées et de toutes nos tentatives pour te faire rire. Un seul de tes sourires était un miracle.
Cette journée était comme les autres et différente à la fois. Car nous le savions, nous savions que nous devions profiter le plus possible du temps que nous avions avec toi. Tu pouvais partir quand tu le voulais, bien que je ne crois pas que cela ait été ton vœu de départ. Mais moi, j'espérais, j'espérais l’impossible. Pourtant, quoique extrêmement douloureux, je me rassurais en me disant que ton départ te soulagerait, toi.
Tu n’es pas resté assez longtemps pour découvrir tout ce que moi j’ai découvert de la vie. Et je n’en ai même pas découvert la moitié. J’aurais souhaité pour toi que tu puisses voyager, que tu crées des amitiés, mais aussi que tu aies la chance d’apprendre à surmonter les difficultés et les épreuves. Parce que ça aussi, ça fait partie de la vie. Et c’est ce que j’aurais souhaité pour toi, la vie.
Je ne t’ai malheureusement pas vu assez souvent, mais j’ai un souvenir très clair de toi. Tu avais presque toujours un large sourire au visage et de grands yeux avec un regard enjoué qui me remontaient le moral ou me faisaient sourire.
J’ai toujours ton doudou. C’est comme une partie de toi qui est restée avec moi. Quand je suis triste, je me tourne vers lui, même s’il n’a plus ton odeur depuis longtemps. Bien sûr, il m’arrive d’avoir de la peine, mais je me remémore aussi de bons souvenirs en ta compagnie et ça m'aide.
Je t’aime et nous nous souviendrons de toi jusqu’à ce que nous n'existions plus.
Adèle…