Mesdames et messieurs, il est grand temps de vous parler d’un fléau. De notre plus grand ennemi, plus grand encore que les sciences fortes. Plus grand encore que les couples qui se frenchent sur notre casier. Plus énervant que les téléphones à la table. On a bien nommé notre vieil ami, La Flemme !
Effectivement, depuis plusieurs décennies (la seule qu’on a vécue), la flemme nous guette de derrière un coin de mur. Seulement, elle a un nom que depuis notre entrée au secondaire, plus précisément, quand on s’est rendu compte qu’on pouvait avoir 90% sans étudier. La journée d’un exam, nos dialogues ressemblaient souvent à « T’as étudié ? » « Non. » « Flemme ? » « Oui. » Mais la flemme, c’est mal. Là, on ne va pas répéter tout ce qu’on a déjà dit dans nos précédents textes, genre « Depuis qu’on est en 4, c’est la mort ! Gna gna gna ! » La flemme, c’est mal, pas seulement parce que ça t’empêche d’étudier, mais parce que ça t’empêche d’être productif en général. Par exemple, tes amis font quelque chose après l’école. Toi, au début, tu veux y aller, mais le jour même, tu te rends compte que t’as la flemme ! Qu’est-ce que tu fais ? T’inventes que tu dois monter des divans, pis tu retournes chez vous.
C’est un fléau parce que tout le monde a la flemme. Si la flemme était inexistante dans le monde, certaines choses iraient beaucoup mieux, l’environnement par exemple ! Combien de fois on a eu la flemme de faire le tri dans nos déchets ? Combien de fois on a eu la flemme de marcher et on a pris l’auto, même si c’était à 15 minutes de marche ? Quand c’est rendu qu’il y a une journée internationale de la procrastination… Mais, si on y réfléchit bien, ça a quand même des effets positifs, la flemme. Imaginez si la flemme n’existait pas ! On vivrait tous dans un monde peuplé de gens vraiment trop motivés, on serait nous-mêmes des gens beaucoup trop motivés, on aurait toujours quelque chose de prévu, jamais de temps libre… Ça serait un cauchemar ! Donc, embrassez votre flemme, mais pas trop. Parce qu’avoir trop la flemme, c’est pas mieux. Ne finissez pas comme une certaine auteure qui ne se nourrit parfois pas, par flemme de manger. Trop, c’est comme pas assez et comme disait Oscar Wilde: «Remettre à demain ce qu'on peut faire aujourd'hui est un art et il a un nom : la procrastination! » Donc, pour tous les gros flemmards de la Terre, consolez-vous, vous êtes des artistes !
(Lalan7)2