Je n’arrive pas à croire que d'ici quelques semaines, je terminerai le secondaire. Une grande étape de ma vie est sur le point de se terminer. Je n’oublierai jamais tous les moments passés ces dernières années. C’est fou comment ça a passé vite ! Je dois dire un énorme merci à tous mes professeurs et spécialement à ma meilleure amie, Rosalie, qui m’a soutenue tout au long de mon parcours scolaire malgré mes difficultés. J’ai souvent pensé que je n’allais pas y arriver, que c’était trop pour moi, que l’anxiété allait l’emporter. Quelques années plus tard, me voici, en secondaire 5, à la vue de mon diplôme, à la ligne d’arrivée. Je suis tellement fière de moi aujourd’hui, tellement fière de la femme que je suis devenue, tellement fière de tout ce que j’ai accompli. Je profite des derniers instants au secondaire, reconnaissante. C’est avec le cœur gros que j’écris mon dernier texte. Je n’arrive pas à croire que c'est déjà la fin. La deMOIs’aile m’a tant appris. Cette expérience m’a permis d’exprimer mes émotions sans craindre le jugement des autres, d'écrire sur des sujets que je n’aurais pas eu la force d'aborder, de grandir en tant que personne, d'accepter qui je suis. Merci à toutes les personnes qui ont permis que ce projet incroyable se réalise. Merci pour tout.
Je n’arrive pas à croire que dans quelques mois seulement, j’entrerai au cégep. Une grande étape de ma vie est sur le point de commencer. C’est excitant et effrayant à la fois !
J’ai tellement hâte de commencer cette nouvelle aventure. De nouveaux défis, de nouvelles rencontres et amitiés sont à l’horizon. J’aurai enfin un peu de liberté, des cours qui me plaisent, un nouvel environnement à explorer, bref du changement. Toutefois, plus le temps passe, plus la nervosité augmente et plus j’ai peur. Peur de ne plus avoir mes repères pour me guider ou de ne plus avoir personne sur qui compter. Peur de devoir sortir de ma zone de confort, de sortir de mon petit cocon où j'étais bien au chaud depuis les cinq dernières années, mais puisque je vois la ligne d’arrivée au loin, j’ai espoir de réussir à en traverser plusieurs d’autres.
Juliette