Coucou! Voilà! On y est. C’est mon dernier texte sur cette plateforme plus qu’extraordinaire. Elle m’a tant apporté! J’aurais aimé que ce dernier raconte mon expérience du secondaire ou ce qui se passera par la suite, mais je me suis vite rendu compte que ce sujet me donnait le syndrome de la page blanche. Un mal que je n’ai pourtant jamais vécu avant. (Eh oui, je suis plutôt chanceuse!) Au lieu de ça, je vais vous écrire sur quelque chose de simple, d’agréable et d’incompris, le bonheur.
Le bonheur, ça vient naturellement quand nous sommes enfant. Dans des petits moments du quotidien, lorsque nous sommes aimés et en sécurité. Cependant, à l’adolescence, nous devons redéfinir notre perception du bonheur. Ça passe par plusieurs phases. Par exemple, la désillusion. C’est lorsque nous perdons la magie de l’enfance que nous comprenons que tout n’est pas qu’arc-en-ciel et licornes. Ensuite, il y a la période du bof. Tout est neutre, beige, gris, sans émotion ni couleur. C’est rapidement remplacé par la période montagnes russes. Nous en vivons plusieurs petites par jour, de plus grandes par semaine, encore de plus grandes par mois et… vous avez compris le principe. Celles-ci m’ont permis de davantage apprécier les moments de joie, car je les savais éphémères. Maintenant, la dernière partie et non la moindre, celle où nous parvenons à rester plus constant. Il y a encore des hauts et des bas, mais jamais aussi intenses qu’au cours de la période précédente. À ce moment, nous connaissons la vraie valeur du bonheur, simple et pure.
Je ne considère pas que j’ai atteint la dernière phase, je suis encore dans mes montagnes russes, mais aujourd’hui, je me sens bien, en contrôle de moi même et heureuse.
Bref, le bonheur est un sujet passionnant! Sa définition diffère pour chaque personne. Pour moi, le bonheur, ce n’est pas une émotion, c’est un état d’esprit. On choisit d’être ou de ne pas être heureux parce qu’il y a toujours un revers à une médaille.
Maintenant, c’est le temps de dire le mot de la fin (bin…les mots de la fin!). Au cours de mon parcours avec la deMOIs’aile, j’ai énormément appris sur moi, j’ai découvert une résilience que je ne me croyais pas capable d’avoir, j’ai réalisé que soutenir une cause, quelle qu’elle soit, m’était plus que gratifiant, que même si ça peut être risqué, je fonce toujours avec la tête bien droite et que je veux agir pour notre planète, reprendre le flambeau de la génération d’avant. J’ai aussi réalisé que ma famille, je l’aime d’amour, et ce, pour toujours, que le temps d’une descente sur ma planche, toutes mes pensés peuvent s’envoler, que Justine, Juliette et Raphaëlle, mes chères amies, vous possédez une place privilégiée dans mon cœur, que seule n’est pas synonyme de solitude et que je vole plus haut lorsque mes ailes sont grandes ouvertes. Je serai ce que je suis, tant pis pour ceux à qui ça ne convient pas.
Bon, ça suffit le bla bla pour aujourd’hui! Merci deMOIs’aile, merci pour tout!
Rosalie Nadeau, finissante, mais deMOIs’aile pour toujours.