C’est avec émotions que j’écris ces mots. Je ne sais pas trop par où commencer pour être honnête. Lorsqu’on m’a dit, il y a 5 ans, que le secondaire allait être l’une des plus belles périodes de ma vie, je ne savais pas jusqu’à quel point j’en étais convaincue. Aujourd’hui, je ne remets plus en question cette affirmation. Je remets encore moins en question les propos des gens qui me disaient que le secondaire allait passer vite. Beaucoup trop vite…
Je sais que la fin n’est pas encore arrivée, et honnêtement, une chance, parce que je ne suis pas encore prête à dire au revoir à ma vie au secondaire. En revanche, savoir que la fin approche me permet de profiter à fond des derniers instants. La dernière journée chic, le dernier jour de Saint-Valentin et d’Halloween, les derniers instants de groupes, les derniers spectacles de danse… le dernier texte pour la deMOIs’aile… Les mots me manquent pour exprimer à quel point ces trois ans au sein de ce blogue m’ont non seulement permis d’évoluer en tant que personne, mais aussi d’avoir davantage confiance en moi. Je crois sincèrement qu’au-delà de l’écriture, qui peut s’avérer être une véritable thérapie, j’ai pu évoluer grâce à des personnes extraordinaires qui n’ont jamais douté de mes capacités et qui m’ont toujours supportée. Merci à Marie-Ève d’avoir réussi à créer un espace sans jugements, où toute forme d’expression est permissible. Une chance que j’ai eu le courage de cliquer sur «envoyer», ce jour-là en secondaire 3, alors que je m’apprêtais à soumettre mon premier texte. Merci aussi à mes professeurs pour toujours avoir cru en moi. Des enseignants comme vous, ça ne se trouve pas partout. Je suis extrêmement reconnaissante d’avoir croisé vos routes, alors merci.
Dans mon premier texte pour la deMOIs’aile, j’expliquais à quel point trouver sa place était difficile et était un combat de tous les jours. Dire qu’aujourd’hui je sais exactement qui je suis et ce que je veux accomplir serait mentir. La vérité, c’est que je n’en ai encore aucune idée! Mais le plus important, c’est que je me fais maintenant confiance. Jamais je ne cesserai d’écouter la petite voix en moi tout comme jamais je ne cesserai de rêver. Je sais aujourd’hui que ma personnalité ne se limite pas et ne se limitera jamais à une seule couleur. Cependant, je fais le serment de toujours être honnête envers moi-même et de ne jamais avoir honte d’être qui je suis. Alors, non, je ne sais peut-être pas encore où est ma place dans ce monde et ce que je vais devenir, mais je sais que peu importe où je me trouverai et ce que je ferai, je ne cesserai jamais d’être MOI.
Danica