Il arrive des fois où l’on peut se sentir inutile, où tu te demandes ce que tu fiches ici. On vit dans un monde de préjugés, dans un monde où tu ne peux être toi-même sans risquer de te faire juger. On a l’impression de ne pas être à la hauteur et que quoi que l’on puisse faire, ce n’est jamais assez. Ça m’arrive à moi aussi. On est humains après tout. Que ce soit chez nous, à l’école ou bien entre amis, on a l’impression que les gens sont déçus de nous voir tels que l’on est plutôt que de ressembler à leur idéal. C’est malheureusement ce que peuvent vivre plusieurs personnes…
Mais ce n’est pas parce que les autres ne sont pas contents que tu dois nécessairement l’être toi aussi. Tu es qui tu es et tu dois en être fière. Personne ne doit changer pour satisfaire les caprices d’un de ses proches. C’est ton histoire, ta vie. C’est à toi d’en faire comme bon te semble. Vis. Vis comme si c’était la dernière fois, comme si ta vie n’avait aucune limite, pas même les années, les difficultés et l’inconnu ne pourront t’arrêter. La vie est courte et mystérieuse. Brise les règles. Pardonne rapidement, embrasse lentement, aime vraiment, ris beaucoup et surtout, surtout, ne regrette jamais ce qui te fait sourire.
Il n’y a pas si longtemps, j’ai dit et je cite : « Écrivez votre propre histoire. Il y a plusieurs pages, mais il n'y a qu’un seul livre. Ne gaspillez pas votre temps. »
Les gens pensent encore que tu peux bruler un mauvais livre et en recommencer un autre comme si de rien n’était. Mais, la réalité est qu’on a bel et bien qu’un seul livre. On n’a qu’une seule vie, ainsi qu’une seule personne. J’ai commencé une série il n’y a pas si longtemps, Once upon a time (je sais, je fais souvent allusion à des livres ou bien à des émissions). Dans cette dernière, il n’y a qu’un seul livre, mais plusieurs chapitres, plusieurs histoires qui parlent des différents contes de fées, plus ou moins comme nous. Nous ne possédons qu’un seul livre, mais le nôtre peut avoir un grand nombre de chapitres.
Jeter son livre, c’est comme jeter sa vie. Tu viens tout juste d’écrire le début, le Il était une fois… Pourquoi es-tu si pressée d’y mettre fin? Blanche neige n’a eu qu’une fin heureuse après s’être battue et s’être relevée face à ses difficultés. Nous ne sommes qu’au début de notre fin heureuse, alors... Il était une fois, dans un pays lointain…
-D