Mon monde, je me retrouve souvent à cet endroit, mon monde change selon comment je me sens ou l'ambiance autour de moi. Dans ce monde, je peux rêver de tout, tout ce que je peux imaginer et tout ce que j’aime, c’est pourquoi j’y suis souvent. M’enfuir de la réalité, pour me créer un monde juste à moi, sans personne pour me dire quoi faire ou comment être. Avoir la liberté de tout faire, même l’inimaginable. Je ne suis même pas obligée d’inventer mon monde, après avoir regardé un film ou avoir lu un livre. Je me téléporte dans l’histoire et c’est fascinant tout ce que je peux inventer avec ça.
J’ai toujours perçu ce monde imaginaire comme négatif dans un sens, parce que je trouvais ma vie banale, et je voulais rêver de voyager, de faire des choses qui donnent des papillons dans le ventre. Surtout dernièrement, je n’étais pas très positive à cause de la quarantaine, alors je me réfugiais beaucoup dans mon monde. Puis, après une discussion avec mon père qui m’a fait réaliser qu’il y avait du positif en le voyant d’un autre point de vue. Ça m’a permis de voir le monde réel d’une autre façon. C’est dur à expliquer, mais je me suis vraiment rendu compte qu’il y avait plus que juste du noir et du blanc dans la vie, qu’il y avait plein de belles couleurs et qu’être toujours triste, c’est une perte de temps. Une perte de ce temps précieux qui nous est donné pour être heureux, voir le bon côté des choses, de se dire que peu importe ce qu’on vit à l’instant, ça va finir par passer et que finalement, tout va bien aller!
C’est difficile de voir toujours le bon côté des choses, tout le monde ne peut pas toujours voir le positif dans toutes les situations, mais je me dis qu’il faut au moins essayer, faire un pas en arrière, et ouvrir les yeux.
Jeanne Cantin