Dans une bibliothèque, il y a une multitude de livres. Une multitude d’histoires. Dans chaque livre, il y a une multitude de chapitres. Au fur et à mesure que l’on tourne les pages, l’histoire se démêle et évolue. Certains chapitres nous font pleurer, d’autres rires ou nous font nous exclamer. Chaque page, chaque mot; uniques. Les histoires sont parfois trop longues ou trop courtes. Trop tristes ou trop heureuses. Certains déposent d’ailleurs le livre avant la fin pour une de ces raisons. D’autres le continuent s’accrochant à chaque mot, chaque syllabe, chaque lettre. D’une ligne à une autre, des réponses leur sont données. D’autres questions formées. Seulement, même à la fin du plus long de tous les livres, un vide sera toujours présent. Une question toujours en suspens. Je me demande qu’elle sera le prochain chapitre. Que se passera-t-il à la prochaine page? La fin est-elle joyeuse? L’histoire est-elle longue? Même moi, je ne le sais pas. Pourtant, c’est mon histoire. J’en suis l’écrivaine depuis toujours. Enfin, depuis que j’y ai écrit mon premier chapitre, ma première page, mon premier mot, ma première syllabe...
Cléophée