La première partie se trouve ici.
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Voyant qu’Isabelle était dans une monstrueuse situation, je dirigeai mon regard vers mon oncle Ivan. Je vis la couleur de son visage devenir plus pâle qu’un drap et je compris qu’il ne bougerait pas un muscle. Je pris le peu de courage qu’il me restait et sortis de ma cachette, et ce, même si je savais que je ne devais pas. Je marchai lentement vers mon oncle, voulant le faire sortir de ce cauchemar le plus rapidement possible. Je n’étais qu’à trois mètres de mon oncle Ivan lorsque que le vieux plancher craqua sous mon poids. Malheureusement, cela suffit à Don Carlos pour prendre connaissance de ma présence. Des larmes d’une peur que je ne saurais vous décrire commençèrent à glisser sur mes joues alors que le revenant galopait dans ma direction. C’est alors que mon oncle accourut vers moi et me poussa hors du chemin de l’esprit. Je l’entendis me dire qu’il m’aimait et qu’il resterait avec moi pour toujours, puis je sentis soudainement une douleur abrupte sur l’arrière de ma tête. À ce moment, j’étais à motié conscient, donc je ne percevais que du noir. Puisque je n’eus pas conscience de la suite, celle-ci me fut racontée par Isabelle quelques jours plus tard. En effet, Isabelle avait été témoin lorsque Don Carlos avait mordu le bras de mon oncle, le trainant vers le miroir. Son sang avait taché sa chemise là où l’être maléfique l’avait fermement agrippé, broyant la peau de mon oncle Ivan. Une fois devant la glace, le monstre avait soudainement prit de la vitesse et, comme si rien ne s’était passé, il avait disparu, emmenant mon oncle avec lui. À ce moment, toutes les fenêtres avaient cassé en même temps, laissant à leur place des morceaux de verre.
Depuis ce jour, mon oncle était toujours disparu et tout cela me laissait croire que ce maudit fantôme l’avait bel et bien tué. De mon côté, je n’avais jamais oublié cette traumatisante rencontre et la belle Espagnole encore moins, puisque je découvris que celle-ci était devenue folle il y avait de cela quelques mois. Je n’étais pas désolé, car c’était elle qui m'avait enlevé mon oncle après tout.