Aujourd’hui, je vais vous parler de ma chatte Cari. On l’a trouvée en 2016 à l’écluse où ma mère travaille. Elle était en dessous d’un quai qui sert à accoster les bateaux. Elle avait des blessures et par la suite, une maladie s’est déclarée. La journée où mon grand-père est décédé, une collègue de ma mère s’est portée volontaire pour sauver ma chatte en lui offrant des soins vétérinaires. Ensuite, ma chatte est restée au travail de ma mère parce que personne ne voulait l’adopter. Elle passait ses après-midis assise sur les genoux des employés en pause. Ma famille a finalement décidé de l'adopter. Elle s’appelle Cari parce que ce sont les premières lettres du nom de l’écluse: Carillon.
J’adore ma chatte et je ne sais pas ce que je ferais sans elle. Elle adore l’affection et l’attention. Elle est vraiment proche dans mon cœur et rien ne pourrait la remplacer. C’était mon rêve d’avoir un chat, mais ma mère disait toujours non parce qu’on avait un chien.
Durant la pandémie, elle était souvent à côté de moi. Lors des rencontres virtuelles avec ma classe, Cari aboutissait toujours devant la caméra de l’ordinateur. Des fois, elle s’assoyait sur ma feuille mobile. Elle adore écouter des films avec nous et se roule en boule sur ma couverture en me pétrissant avec ses pattes d’en avant. Le soir, quand j’essaie de dormir, elle joue avec le ressort derrière la porte.
Alors que la pandémie amenait de l’incertitude, ma chatte m’apportait du réconfort. Elle était calme et me relaxait. Ma chatte est le plus beau cadeau que je n’ai jamais reçu et je suis certaine qu’il y a un peu de mon grand-père en elle.
Zoé
