Je sais si bien que moi et plusieurs autres filles avons écrit au sujet de l’écriture. Sur tous les bienfaits que ça nous apporte. Et apparemment, une fois de plus, je vais clore cette année en en parlant.
J’ai toujours aimé lire
Et d’autant plus écrire
Si ce n’est pas des histoires
Ce sera plutôt des mémoires
Ce n’est pas tout le monde que ça fait sourire
Autant que ça peut me faire rire
Recommencer à écrire quotidiennement
C’est comme une thérapie offerte gratuitement
Mais les deux semaines que j’ai arrêté
Le temps que ça a pris pour voir mon roman publié
N’ont pas été une libération loin de là
Sur mes épaules, j’ai laissé s’empoussiérer un poids
Celui du quotidien et de la démotivation
Celui d’un manque de discipline et de la pression
J’ai réalisé quelle place ça prenait dans ma vie
Quelle importance j’ai donné à l’écriture dans mon esprit
Et puis soudain, mon roman a été publié et lu
Donnant suite à une foule d’événements imprévus
Amazon, entrevue à la radio, un lancement
Mais était-ce ce que je voulais vraiment ?
Au fond, j’en suis certaine
Mais quand fait surface l’écrivaine
Celle à qui l’écriture manque profondément
Je me demande si ma nouvelle démotivation valait ces événements
J’écris ce texte bien avant janvier
En espérant que ça aura changé
Que j’aurai été capable de dire non
À des gens qui s’impliquent en mon nom
Qui font plus que je ne saurais gérer
C’est beau vouloir m’aider, mais je me sens tomber
Et c’est me l’avouer que d’écrire ce passage;
Écrire est ma bouée de sauvetage
J’ai souri et pleuré en écrivant ce texte, mais j’ai tellement souri et tellement pleuré en écrivant mon livre que ça fait du bien. En écrivant ce texte le 4 décembre, je crois que je peux affirmer que, depuis deux semaines, c’est ce que j’ai écrit qui se rapproche le plus de l’écriture de mon livre. C’est ce qui m’a le plus soulagée depuis deux semaines.
Charlotte xx