L’épreuve d’une vie : la maladie. Mon père a malheureusement été choisi parmi les grands guerriers de cette épreuve. Je le vois que c’est difficile, pour lui et pour le monde qui l’entoure au quotidien. Tout a commencé au début de la vingtaine. À ce moment, personne n’aurait cru voir changer mon père en aussi peu de temps. Le diagnostic est tombé : la fibromyalgie. Une maladie qui se caractérise par un sommeil de mauvaise qualité, une fatigue, une nébulosité mentale ainsi que des douleurs et une raideur diffuse au niveau des tissus mous, y compris les muscles, les tendons et les ligaments.
En fait, ce n’est pas vraiment une maladie, mais bien un diagnostic donné comme ça, au pif, sans vraiment avoir examiné ses symptômes, sa condition et tout le reste en détail.
Après de nombreux rendez-vous chaque mois, encore à ce jour, aucun médecin n’est capable de mettre la main sur sa maladie. Mais ils ont presque tous énuméré la possibilité que ce soit la maladie de Lyme. Cela avait beaucoup plus de sens pour lui. Plusieurs lectures, téléphones, rendez-vous plus tard, il en est convaincu. Pourtant, aucun médecin au Québec, sauf un, ne peut diagnostiquer cette maladie. Il sera encore en attente pendant de nombreuses années, dans le déni, à attendre une réponse. Ce n’est pas facile pour lui de faire des activités comme nous tous les jours… Il est fatigué, il a mal et quand je vois tout cela, je me sens impuissante. Aucun remède, aucune chimiothérapie, etc. Cette situation fait ressortir plusieurs émotions telles que la peur, la colère, l’impatience, etc. C’est parfois difficile de garder le moral. On a l'impression de ne jamais voir la lumière au bout du tunnel, mais la meilleure chose à faire est de ne jamais baisser les bras !
Mention spéciale à toutes ces personnes dont la maladie a été une partie de leur vie, qui est un souvenir ou qui sera un futur.
Lorie
