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École secondaire Augustin-Norbert-Morin

Projet de mémoire d’une étudiante de maîtrise en psychoéducation de l’UQO
L’homme moderne
Émotions , Pression sociale

L’homme moderne

On vit dans un monde fictif. Un monde qu’on a nous-mêmes créé. Sculpté à notre façon, on est les créateurs de notre propre jeu vidéo, mais on ne sait même pas comment vaincre le grand méchant. Nous. Des créatures à sang froid qui détruisent tout sur leur passage. Des monstres qui veulent posséder toutes les richesses qu’ils pourront trouver. Des êtres égoïstes qui, au final, veulent avoir le pouvoir sur un monde qui se détériore à vue d’œil. Qui, au final, mourront s’ils continuent de se fermer les yeux sur l’enfer qu’est devenue notre Terre. 

 

Quoi que, les yeux fermés, c’est beaucoup mieux. On ne voit pas qu’on meurt petit à petit. Nous sommes notre propre faiblesse. Nous savons que nous ne pouvons pas résister à toutes ces bonnes friandises qui sont à portée de main. On nous montre que le bonheur s’achète. Que pour être réellement heureux dans la vie, tu dois posséder. 

 

Nous sommes corrompus par notre société qui nous insiste à consommer toujours plus. Trop, ce n’est jamais assez. Mais qu’est-ce qu’on devient? Je vous le demande, car moi je ne suis qu’un enfant. Un jour, en aurons-nous assez? 

 

D’après moi, c’est la mort qui nous arrêtera. Notre victoire sera marquée par la fin d’une ère. La fin du règne humain. La fin de l’homme moderne qui se sera éteint en amenant l’humanité avec lui. On va toucher le fond un jour ou l’autre. Quand nos poumons seront à court d’oxygène. Quand nos réserves de nourriture se seront épuisées. Quand nos conflits nous auront divisés et que pour tester la loi du plus fort, les guerres seront déclarées. Quand la fin sera inévitable tandis que nous aurions pu nous en échapper.

 

J’ai peur que ma vie s’achève à cause des grandes personnes qui m’ont convertie à leurs mauvaises habitudes. À cause de leurs esprits qui restent les mêmes qu’autrefois. Nous ne sommes pas invincibles. Nous mourrons tous un jour, mais je ne veux pas mourir ainsi. Je ne veux pas mourir dans un monde qui avait tout à m’offrir. Je veux vivre.

 

Kamille

 

 


 

Kamille Duplantie

Je m’appelle Kamille, j’ai 15 ans et je suis en 4e secondaire. Je suis en option danse et je pratique également la troupe de danse parascolaire. Mon autre passion est le chant. Dans la vie, j’aime lâcher mon fou. Rire, ça ne fait pas de mal à personne. Je ne vais pas vous le cacher, mon texte, je l’ai recommencé plus d’une fois me demandant pourquoi je faisais ça déjà? Je ne sais pas trop dans quoi je m’embarque à parler de mon opinion sur des sujets qui me touchent ou bien sur mon bagage personnel, mais, en même temps, pourquoi pas? Je me lance et je suis certaine que m’investir dans ce projet va faire grandir la jeune femme que je suis et, je l’espère, montrer à d’autres jeunes femmes, voire même jeunes hommes qui liraient mes textes, qu’on vit tous des choses pas faciles, mais on n’est jamais seul et il faut en parler. Nos insécurités peuvent nous faire sentir faible, mais c’est grâce à elles qu’on devient plus fort. 


 

Kamille Duplantie - École secondaire Augustin-Norbert-Morin