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École secondaire Augustin-Norbert-Morin

Projet de mémoire d’une étudiante de maîtrise en psychoéducation de l’UQO
Est-ce que je rêve?
Émotions , Pression sociale

Est-ce que je rêve?

Je trouve remède quand la nuit tombe. Quand mes rêves envahissent mes pensées. Quand mon imaginaire prend vie et qu’il emmène avec lui mon âme rêveuse. Mon âme fragile qui cherche seulement un peu de réconfort. Qui veut seulement s’évader d’un monde où l’on prône la perfection. Un monde où je suis prisonnière.

L’usine à enfant. C’est là qu’ils m’ont emmenée. C’est là qu’ils nous gardent tous. Là où l’on fait de toi un adulte. Un adulte qui devra être à la hauteur de leur attente. Tu seras noté par rapport à un système qui ne tient même pas debout. Un système qui te jugera sur une seule et unique manière de penser. Assis-toi, ne parle pas et pendant toute une journée, laisse les te bourrer la tête de notions et concepts qui te serviront peut-être plus tard, ou pas.

Je ne les blâme pas, ils ne font qu’obéir aux ordres. Seulement, je trouve absurde cette manière d’enseigner quand on pourrait faire bien mieux.

On a peur du changement, car la nouveauté vient avec l’inconnu. Nous préférons donc garder nos bonnes vieilles méthodes et nous convaincre que ce sont les plus efficaces. J’ai envie d’y croire mais, malheureusement, on ne vit pas dans un conte de fées.

 

Kamille


 

Kamille Duplantie

Je m’appelle Kamille, j’ai 15 ans et je suis en 4e secondaire. Je suis en option danse et je pratique également la troupe de danse parascolaire. Mon autre passion est le chant. Dans la vie, j’aime lâcher mon fou. Rire, ça ne fait pas de mal à personne. Je ne vais pas vous le cacher, mon texte, je l’ai recommencé plus d’une fois me demandant pourquoi je faisais ça déjà? Je ne sais pas trop dans quoi je m’embarque à parler de mon opinion sur des sujets qui me touchent ou bien sur mon bagage personnel, mais, en même temps, pourquoi pas? Je me lance et je suis certaine que m’investir dans ce projet va faire grandir la jeune femme que je suis et, je l’espère, montrer à d’autres jeunes femmes, voire même jeunes hommes qui liraient mes textes, qu’on vit tous des choses pas faciles, mais on n’est jamais seul et il faut en parler. Nos insécurités peuvent nous faire sentir faible, mais c’est grâce à elles qu’on devient plus fort. 


 

Kamille Duplantie - École secondaire Augustin-Norbert-Morin