Je trouve remède quand la nuit tombe. Quand mes rêves envahissent mes pensées. Quand mon imaginaire prend vie et qu’il emmène avec lui mon âme rêveuse. Mon âme fragile qui cherche seulement un peu de réconfort. Qui veut seulement s’évader d’un monde où l’on prône la perfection. Un monde où je suis prisonnière.
L’usine à enfant. C’est là qu’ils m’ont emmenée. C’est là qu’ils nous gardent tous. Là où l’on fait de toi un adulte. Un adulte qui devra être à la hauteur de leur attente. Tu seras noté par rapport à un système qui ne tient même pas debout. Un système qui te jugera sur une seule et unique manière de penser. Assis-toi, ne parle pas et pendant toute une journée, laisse les te bourrer la tête de notions et concepts qui te serviront peut-être plus tard, ou pas.
Je ne les blâme pas, ils ne font qu’obéir aux ordres. Seulement, je trouve absurde cette manière d’enseigner quand on pourrait faire bien mieux.
On a peur du changement, car la nouveauté vient avec l’inconnu. Nous préférons donc garder nos bonnes vieilles méthodes et nous convaincre que ce sont les plus efficaces. J’ai envie d’y croire mais, malheureusement, on ne vit pas dans un conte de fées.
Kamille