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École secondaire Augustin-Norbert-Morin

Projet de mémoire d’une étudiante de maîtrise en psychoéducation de l’UQO
La dangerosité des fêtes
Émotions

La dangerosité des fêtes

Bientôt, ce sera Noël, une fête si courante où on passe du temps avec nos proches à manger des repas québécois qui nous rappellent nos traditions. Le fameux festin québécois composé très souvent de dinde, de tourtière, de bûches, etc. Ce repas si simple et qui rend heureux tous les gens peut devenir très dangereux pour moi. Dans ces repas, s’il y a des plats contenant des arachides, ça pourrait me tuer avec la contamination croisée. Je pourrais aller à l’hôpital, juste parce que quelqu’un a mis une cuillère dans un mauvais plat.

À l’âge de deux ans, mes parents ont découvert que j’étais allergique à l’arachide. Ce jour-là, mes parents ont mis les pieds dans le monde des allergies. Ils ont dû prendre la décision d’enlever tout ce qui contient ou peut contenir des arachides. J’imagine que ça doit être dur pour des parents d’avoir toujours la crainte que leurs enfants puissent mourir juste à cause d’un bonbon. Au moins, il y a de plus en plus de compagnies conscientisées sur les allergies et même, des compagnies sans aucun allergène. 

Mon allergie m’a souvent causé de la colère, car je voulais ressembler aux autres et ne pas être différente. Ça m’a pris 16 ans avant de pouvoir goûter à des beignes chez Tim Horton. Même s’il y a beaucoup de côtés négatifs, je pense que le plus beau moment, c’est quand je peux enfin manger un nouveau produit dont je rêvais depuis longtemps. 

Marianne

Marianne Corbeil

Je m’appelle Marianne, j’ai 17 ans et je suis en 5e secondaire. J’aime passer du temps avec mes amies, étudier dans mes livres et aussi,  lire des romans historiques ou québécois. J’aimerais aller étudier en histoire au cégep pour ensuite devenir avocate. Je voudrais écrire pour La deMOIs’aile parce que j’ai vécu des moments difficiles dans ma vie qui m'ont amené à l’anorexie. Il y a sûrement des filles comme moi qui vont se retrouver dans mon histoire. Nous ne sommes pas seules dans notre souffrance et il y a de l’espoir dans tous les problèmes de santé mentale.

Marianne Corbeil - École secondaire Augustin-Norbert-Morin