Lorsqu’on m’a annoncé ta maladie, je n’ai pas réalisé sa gravité, mais plutôt tenté de la nier. J’ai voulu continuer à vivre comme si tu étais immortel, ce que tu n’étais évidemment pas, mais j’ai voulu y croire par peur que tu partes. Lorsque j’ai vu ton état empirer, j'ai commencé à réaliser que tout est temporaire, rien n'est éternel.
J’avais essayé de faire du cancer une simple banalité, en y croyant de tout mon être que ce n’était qu’un simple cauchemar, que j’allais me réveiller et que tu serais à mes côtés, en pleine santé.
Puis, sans le savoir, j’ai été te voir pour une dernière fois. Je t’ai pris dans mes bras, pour une dernière fois, j’ai entendu le son de ta voix.
Un mois plus tard, croyant toujours être dans un cauchemar, on m’a annoncé que la maladie t’avait amenée avec elle. J’ai ressenti un grand vide en ne réalisant pas que je ne pourrai jamais te serrer dans mes bras à nouveau .
Aujourd’hui, presque un an plus tard, je donnerais tout pour simplement entendre ta voix, presque un tour de soleil que je porte ce collier. Ton collier, celui que tu portais tous les jours depuis des dizaines d’années. J’ai pris la relève en le portant tous les jours. Il me permet de toujours avoir un petit souvenir de toi au quotidien. Tu me manques énormément, je t’aime.
Jessy