Aujourd’hui, on m’a demandé d’écrire un dernier texte pour m’exprimer une dernière fois sur un merveilleux blogue, mais le sujet que je voulais écrire dans ma tête était toujours aussi invisible que ma voix.
J’étais perdue, je voulais plaire aux autres, mais je n’y arrivais pas. Les autres semblaient découragés que je cherche, cherche et cherche encore et encore, sans la moindre fin, ce texte est comme moi, un peu « beaucoup » perdue. Du n’importe quoi ramassé ensemble, c’est un bon fléau d’émotions ramassées en tas pour créer quelque chose d’extraordinaire, mais pas trop à la fois. Quelque chose que certaines personnes veulent voir et ce que d’autres veulent éviter.
Je n’ai aucune perfection, aucune idée. Je me suis un peu perdue avec le fil du temps. Je l’ignore encore. Pourquoi? Peut-être, car il faut plaire à tous. Le monde est impossible et irréalisable. Parfois, j’aimerais dire : « Regarder, je suis là, je vous demande un peu d’attention. Assez pour savoir que je suis importante. Je n’ai aucun problème de famille ou d’amie. J’ai juste un problème de confiance. »
J’ai peur de me faire rejeter. Peur de me faire juger. Mais, pourquoi? Car toute ma vie, les gens n’ont fait que rire à gorge déployée de ce que je faisais, ce que je disais, mais j’ai gardé la tête haute. J’ai mal quand on me repousse, quand on m’ignore, mais je comprends que je ne peux pas être le centre de l’attention et que la Terre ne tourne pas autour de moi.
Je n’arrive jamais à parler de vive voix de mes problèmes, je les écris tranquillement généralement aux gens que j’aime. Parfois, ces gens me crachent en plein visage et après, me demandent pardon. À quoi bon être rancunière même si j’ai le cœur en mille morceaux…
J’aime les gens autour de moi, si eux ne m’aiment pas et je continue à vivre avec les cicatrices du passé, car elles me donnent des leçons. Peu sont ceux qui m’ont aimée, mais merci à vous, car vous avez fait de moi qui je suis aujourd’hui. Une femme forte avec un cœur d’or.
Sina