Quand on est jeune, on se sent libre comme l’air. On a l’impression que rien ne peut nous arrêter. Juste mettre le pied dehors, je croyais voyager libre comme je ne l’avais jamais été.
Mais un beau jour, je me suis levée et tout était méconnaissable. J’essayais de me raviver mes souvenirs d’enfance en espérant que cette vie revienne. Sans me soucier de rien, la pression de l’école, l’embourbement d’examens, les bonnes notes.
J’aimerais simplement sentir la chaleur du soleil et la brise sur mon visage, avoir l’esprit dans le néant, sans penser à plein de parcelles de petites choses.
Étant petite, je ne percevais pas toute la haine et les injures de notre civilisation, je découvrais le monde à coeur ouvert. Désormais, je suis consciente des désagréments qui surgissent. Avec tout ce qui aboutit dans mon esprit, je me rends compte que l’amour, c’est quand quelqu’un te prend dans ses bras et que tout de suite, les malheurs en dedans de toi font moins mal et crient moins fort.
Contre vent et marée, je continue d’avancer et si je tombe, je vais me relever et persévérer. Parfois pour m’évader du monde extérieur, j’écoute cette mélodie qui scintille dans mes oreilles et je me sens épanouie. Je m’imagine paisiblement au bord de la mer, délaissée des autres et dans un silence absolu sans rien pour accaparer mes idées. Mais, quand je reviens à la réalité, c’est la routine qui s’enchaîne à nouveau, comme j’ai hâte aux vacances d’été!
Je crois qu’il ne faut jamais perdre espoir, car lorsque le soleil se couche, les étoiles se lèvent.
Malgré les difficultés de la vie, je me suis promis de ne pas céder.
Je vais y parvenir!
Naomie