Aimez notre page
Suivez nous sur



École secondaire Augustin-Norbert-Morin

Projet de mémoire d’une étudiante de maîtrise en psychoéducation de l’UQO
Survivre au Cafard du Dimanche
Émotions

Survivre au Cafard du Dimanche

J’ai besoin de voyager, mais ce n’est jamais le bon moment. Alors qu’il devient de plus en plus nécessaire de m’évader, je suis prise au piège. Mais, ce n’est que ma perception, je le sais. Durant ces dernières années, j’ai appris de précieux trucs pour gérer mon stress, relâcher mes émotions convenablement et développer plus de compassion, mais rien ne me prépare à une chute de motivation. 

C’est la deuxième fois que je vis ça. Ça ressemble un peu à la morosité et au découragement qu’on ressent la veille d’un lundi, sauf que cette fois, c’est tous les jours, pendant des semaines! Mais, je suis plus forte qu’avant, je sais maintenant reconnaître les causes de cette perte d’énergie et comment passer au travers.

N’empêche qu’en ce moment, je me retrouve dans le néant. Je suis consciente de ce que je devrais faire, mais je ne souhaite que dormir et me relaxer. Les vacances de Noël vont m’aider à y voir plus clair, mais avant, il faut que je traverse toutes ces autres étapes, comme les derniers examens de l’année ou mon spectacle de danse qui approche… Bref, j’ai hâte de voir ce que cette épreuve m’apprendra et comment elle me transformera.

Je trouve cela très difficile d’exprimer aux gens ce que je ressens et ce qui se passe vraiment dans ma tête. En effet, je préfère me poser ces questions introspectives seule, parce qu’ainsi, je n’ai pas besoin de m’expliquer à personne, je me comprends. Mais, je sais qu’il est le temps que j’apprenne à accepter que quelques fois, j’ai besoin d’aide. Aujourd’hui, je ne suis plus seule et je prends conscience que l’entraide et le partage sont tout aussi forts que l’indépendance. 

Éliska Lizotte-Ratthé

Éliska Lizotte-Ratthé

Je m’appelle Éliska Lizotte-Ratthé, j’ai 15 ans et je suis en 4e secondaire. Selon moi, mon prénom me définit assez bien: je suis aussi simple que les 6 caractères qui le forment, mais aussi unique que les lettres qui le composent. J’aimerais faire partie du projet de « La deMOIs’aile » parce que j’ai besoin d’exprimer ma vérité.  J’ai toujours rêvé de pouvoir utiliser ma voix pour raconter mon histoire et ce monde fantastique qui se trouve dans ma tête, mais je n’en ai jamais eu les mots ni la force.

Éliska Lizotte-Ratthé - École secondaire Augustin-Norbert-Morin