Je te vois. Tu es assis. Ton dos est courbé par ton subconscient qui tente de se refermer. Tu regardes le mur. Peut-être même le plafond.
Je sais que tu ne l’aimes pas ta vie. Mais tu l’aimeras, je te le garantis. T’as peut-être besoin de fuir, de te sortir de tout ça. Alors, imagine-toi partir en courant. Tu cours, sans jamais te poser de questions, sans savoir où exactement tu aboutiras. Au bout d’un certain moment, t’auras peut-être l’impression d’être perdu et de courir après quelque chose de plus grand que toi. Je pense que tu finiras par revenir sur tes pas comme si tu revenais sur tes pensées. Et tu te rendras compte que tout était déjà là. Tu l’aimeras ta vie, je te le garantis.
On se ferme les yeux, et on se met à courir. Et quand on finit par rouvrir les yeux, tout est plus clair. On ouvre les yeux doucement, et les obstacles sont là, toujours là, mais toi aussi, tu es encore là. Tu es encore là, à tenter de trouver des réponses et à tenter de mettre de l’ordre dans tout ça. Tu es revenu. Pis tu sais quoi? Peu importe ta raison à toi de ne pas aimer la vie, t’as le contrôle sur ça. Tout ça, ça devient la réalité que tu décides de te créer. Et je te garantis que tu l’aimeras ta vie.
Je te vois. Tu es assis. Ton dos est accoté au banc qui se refroidit avec l’arrivée de la nuit. Tu regardes le ciel. Peut-être même les gens qui défilent devant tes yeux. Je te vois. Tu es encore là. Tu marches. Tu regardes droit devant. Tu souris aux passants.
T’aimeras la vie, je te le garantis.
Tu ne l’aimes peut-être pas là.
Mais t’aimeras la vie et le rôle que tu joues dedans, je te le garantis. Alors vas-y! Mets- toi à courir si t’en as envie. Et tu finiras par aimer la vie.
Livia