Le ciel est bleu, tout bleu
Le vent forme des moutons blancs parmi les vagues
Secoue les hautes herbes
Mêle mes cheveux
Ma tête est vide, bien pleine
Le soleil provoque mes taches de rousseur
Construis des idées
Démêle ma pensée
Le sable tombe de la colline
Il construit des espoirs
Déforme ce que j’aurais voulu voir
Il est triste et réaliste
Je sens l’air chatouiller mes narines
Et je respire
Je sens la chaleur enrober ma peau
Et je me sens vivre
L’horizon se dévoile
Les nuages cachent un rose éclatant
Un rouge sanglant
Laisse place aux étoiles
Comme le crépuscule est imprudent, de nous laisser un instant dans une illusion d’un monde avec une belle fin
Comme le crépuscule est doux, je le sens parcourir ma tête pour effacer les confusions
Je regarde le tableau qui se peint peu à peu
Je regarde autour de moi
La grandeur de mon environnement
Et ça y est je ressens
Je ressens comme c’est bon de penser
De regarder
De respirer
Je ressens comme c’est bon de vivre
Livia