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Passionnée sans passion

Émy Rochon

Écrit par : Émy Rochon

École : École secondaire Curé-Mercure

Année scolaire : 2017-2018

Publié le : 1 mai 2018

J’ai toujours cru savoir qui j’étais mais aujourd’hui je ne le sais plus. J’ai toujours cru être la jeune artiste prodige que mes proches voyaient en moi mais ces temps-ci je n’en suis plus aussi certaine. Je commence à constater que je n’aime peut-être plus autant l’art qu’avant…

L’art a toujours été ma passion, la seule chose qui m’ait jamais fait vibrer. Il a toujours fait partie de mon quotidien et il ne m’a jamais déçue. Lorsque je crée, je me sens presque possédée! Il n’y a pas de sentiment plus agréable pour moi. Une fois que j’ai commencé, je ne peux plus m’arrêter et je ne vois plus le temps passé.

Mon plus grand rêve, bien qu’il soit toujours resté enfoui en moi, est de devenir le prochain grand artiste de renommée. Cependant, je n’ai jamais osé y songer sérieusement car j’avais peur d’échouer… Pourtant aujourd’hui, alors que je repousse mes peurs et m’apprête à m’élancer à la poursuite de ce rêve, je sens ma passion m’abandonner peu à peu. Mais que devient un être passionné sans passion? Je me le demande bien!

J’ai perfectionné mon art toute ma vie dans l’attente de ce moment précis et alors qu’il pointe le bout de son nez, tout bascule… Maintenant, lorsque  j’entame une œuvre, le cœur n’y est plus… Quelques fois je sens cette étincelle, qui m’allumait auparavant, refaire surface et je me sens retomber en amour de mon art mais d’autres fois je regarde ma toile ou encore ma feuille et c’est le vide! Aucune inspiration! Ça ne m’était jamais arrivé, j’imagine que c’est ce qu’on appelle le syndrome de la page blanche… À tout le moins je l’espère car je ne peux imaginer ma vie sans passion, sans couleur ou sans imagination.

Mon but c’est de montrer ma vision du monde à travers mes œuvres et je refuse d’abandonner. Tant que cette étincelle continuera de briller, ne serait-ce qu’une seconde sur un million, je ne baisserai pas les bras. Ce ne sera pas facile mais je trouverai le moyen de retrouver l’inspiration, car c’est mon rêve après tout! Croyez- moi, je serai le prochain Salvator Dali. Ça peut sembler ambitieux ou narcissique, au choix, mais je crois, d’après mes expériences, qu’il ne faut jamais se contenter de ce qui nous parait accessible et qu’on ne sait jamais ce dont on est réellement capable.

«L’artiste est un malade qui essaie de se soigner en créant, mais plus il se soigne, plus il est malade. Et plus il est malade, plus il est content, vu qu’il n’a aucune envie de guérir.»

-Philippe Gluck

Croyez en vos rêves

Bisoux

Émy

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