Les enfants brûlent. Pas dans un livre, pas dans un rêve. Ils brûlent vraiment.
Dans certains pays, la liberté est une rumeur conjuguée au passé. Ici, on se nourrit de sang et on boit la douleur comme du vin rouge.
Les soldats tremblent, incapables de détourner les yeux vers la balle qui déchire l’air poussiéreux. Pensant à ce bref instant, où on sait que sa propre vie s’effondre.
Nos enfants succombent seuls sur une terre que nous avions promis de protéger pendant des dizaines d’années.
Ferme les yeux, mon enfant—la guerre ment.
Apprends à somnoler sous la pluie de bombes, à respirer au rythme des cris de tes proches. Fais-en ta peau, une peau collante et maigre, car personne ne se penche juste assez bas pour t’arracher loin de la mort.
Sous les torrents violents d’incendies, une femme donne naissance. L’enfant n’a même pas encore crié que le monde le condamne, pour un crime qu’il n’a pas commis.
Ils naissent prisonniers, enchaînés aux crimes des générations passées. Les bébés meurent. La Terre beugle. Leurs corps calcinés vont tomber comme des feuilles mortes, pour ne jamais être retrouvés.
Ensemble,
nous pouvons améliorer l’avenir de ces enfants. Cessons les feux et aimons-nous. ‘Save the people of Gaza’
Charlie



