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Mon hymne à notre réalité

Séréna Capelle

Écrit par : Séréna Capelle

École : École secondaire Émilien-Frenette

Année scolaire : 2024-2025

Publié le : 26 mars 2025

Comme c’est cruel

Cruel de vivre, cruel de mourir, de parler, d’aimer, de détester, cruel de vouloir plus, de ne vouloir rien de plus

Pourquoi est-ce si dur à voir?

Pourquoi est-ce que nous l’ignorons et le remarquons à chaque instant?

Il nous est compté. À tous, en permanence

Si froid. Les yeux des gens sont si vides et froids

Et si cruel

Les gens vivent pour aimer, pour haïr, pour l’attention, pour la gloire ou pour la survie, sans croire ni voir la vérité qui nous regarde, elle, droit dans les yeux

Nous vivons tous différemment, dans un seul et même but ; la rencontrer, Elle

Qui est-Elle, pourquoi est-Elle là, jamais nous l’avons su et nous ne le saurons probablement jamais vraiment

La seule chose que l’on sait véritablement est qu’Elle est là  et que personne ne peut y échapper

Elle travaille avec son camarade préféré, qui est notre pire ennemi depuis le début de notre existence

Personne ne peut le rattraper, ni l’arrêter

Nous ne faisons que le suivre, petit à petit, dans son fil constant

Il les crée, et Elle les compte. Nos jours. Elle en dépend

Jusqu’à la fin

Notre fin

Le moment où Elle nous accueille

La fin

D’une partie de nous et d’une partie d’autres individus également

Lorsque le temps laisse sa camarade nous emporter

La fin

La mort

Elle nous attend tous à la fin de la route

Que l’on ait été aimable ou exécrable, Elle n’a jamais fait de différence

Et Lui non plus

Le temps, qui nous permet de vivre un jour de plus chaque jour

Puis la mort, pareille à la vie

Peu importe qui l’on est, ça n’a pas d’importance

La vie et la mort

Qui, parmi les humains, mortels, futiles, destructeurs, pourrait les comprendre?

Nous vivons pour regretter d’avoir vécu

Trop comme ceci, trop comme cela, pas assez ceci, pas assez cela…

L’humain est incompréhensible

Jamais satisfait

Jamais

Nous cherchons tous à comprendre à notre manière

Mais l’horloge continue de tourner

Il continue d’avancer

Nous aussi

Puis, comme un disque, tout recommence

L’un naît, l’autre meurt

Les gens pleurent, rient, ne se soucient pas de leur fin

Comme sur un disque

Un disque qui rejoue

Encore

Et encore

Et encore

Jusqu’à ce que la flamme de notre vie s’éteigne

Jusqu’à ce que les gens parlent de nous avec des adjectifs tels que “pauvre elle”, “feu lui”

Jusqu’à ce que l’on disparaisse des vies de nos proches avec une partie d’eux

Une partie de leurs cœurs

Rien n’est jamais “comme avant” lorsque l’on perd quelqu’un

Malgré tout,

Certains arrivent à être heureux

Je ne comprends pas comment ou pourquoi

Oui, vraiment, la vie, la mort, le temps, les humains sont des mystères

Mais est-ce une mauvaise chose?

S’ils n’avaient pas été d’étranges phénomènes à comprendre, exister serait un ennui si dense qu’il serait presque palpable

Alors est-ce une mauvaise chose?

Peut-être

Ou peut-être pas

Séréna Capelle

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