La période d'inscription pour les écoles et organismes est ouverte ! Contactez-nous

La période d'inscription pour les écoles et organismes est ouvertes ! Contactez-nous

Catégories

Écoles

Archives

Ma résurrection

Coralie Levis

Écrit par : Coralie Levis

École : École secondaire Curé-Mercure

Année scolaire : 2017-2018

Publié le : 17 avril 2018

Quand j’ai commencé mon secondaire, j’ai vécu énormément de stress. En secondaire 1, j’ai développé une peur qui se nomme l’émétophobie. Cette dernière est la peur intense de vomir. Demandez-moi pas pourquoi. Je n’ai aucune idée pourquoi cela existe et pourquoi j’ai peur de cela depuis que j’ai environ 11-12 ans. J’en avais honte. La plupart de mes amis n’étaient pas au courant, car cela me gênait.

Cette peur arrivait toujours avant que j’aille me coucher le soir. J’avais des maux de ventre qui n’étaient malheureusement que dans ma tête et j’ai tout fait pour combattre cette peur-là. Elle n’est jamais partie.

Ma mère et moi avons décidé d’aller consulter des spécialistes comme psychologue, médecin, etc. La psychologue m’a donné des techniques de respiration, un peu comme du yoga. Moi, je trouvais cela vraiment bébé, donc je ne les faisais jamais.

Ma peur a continué de m’envahir jusqu’à ce que j’en fasse des crises de paniques intenses. Je n’étais plus capable de contrôler ce qui se passait dans ma tête. Quand je faisais une crise d’angoisse, je forçais tellement fort dans mes jambes que lorsque ma crise se calmait, j’étais plus capable de marcher. Aussi, je me disais dans ma tête que j’allais être malade et cela arrivait pour de vrai. Je n’allais plus à mes cours, car je me disais que j’allais vomir dans la classe et cela allait être gênant pour moi et que le monde rirait. Donc, j’ai fait l’école buissonnière.

En plus de cela, j’ai eu une grosse peine d’amour qui n’a pas vraiment aidé le cas. Ce garçon était vraiment charmant. C’était un échange étudiant qui venait du Japon. Il était au courant que je l’aimais, mais il n’y pouvait rien. Il n’avait pas le droit de s’attacher à quelqu’un d’autre, ce qui m’a attristée beaucoup.

Plus tard, j’ai réussi à passer à travers cette épreuve. J’ai pris les devants et je suis allée voir un médecin pour voir ce qui avait à faire avec mon anxiété. Le docteur m’a beaucoup aidée.

Maintenant, 5 ans plus tard, je vis bien avec mon anxiété et je vais beaucoup mieux surtout grâce à ma mère qui m’a aidée. Je la considère comme mon héroïne. Cela n’a jamais été facile, mais si tu veux t’aider, ce n’est pas aux autres à le faire.

Quand tu veux, tu peux!

Coralie

Partager l'article

Les derniers articles de nos blogueuses

           DÉFILER