On m’a toujours dit que c’était mieux d’être seule que mal accompagnée. Je trouve que cette phrase est fausse. J’ai toujours voulu un chien et, quand j’avais sept ans, je l’ai finalement eu. On parle toujours du fait merveilleux d’avoir un chien, mais on ne parlera jamais assez de quand ils vieillissent. Quand on me parle de chien, je pense toujours à mon labrador brun: Hunter. « Le chien n'a qu’un but dans la vie : offrir son coeur, J.R Ackerley ».
Une chose dont je peux être certaine, c’est que Hunter l’a offert à bras ouvert, son cœur. La vieillesse, un phénomène que tout le monde va expérimenter quelque part dans sa vie, je crois bien que mon chien passera par là plus vite que certaines personnes. Hunter est un chien malade, il a toujours quelque chose: les infections dans les oreilles sont les plus connues chez lui. Les traitements coûtent super chers et, même si c’est un très bon chien, je crois qu’il n’y a pas beaucoup de solutions à un problème comme celui-là. Comme Ben Hur Lampman a déjà dit: « Je t’ai aimé toute ta vie. Tu me manqueras le reste de la mienne ».
Si jamais nous ne trouvions pas de solutions et qu’il serait temps de mettre fin à ses souffrances, jamais je ne l’oublierai. Il n’est pas encore mort, mais je sais que ça s’en vient bientôt. J’avais déjà expérimenté la perte d’un animal, mais ça avait fait moins mal puisqu’elle n’avait que deux ans. Hunter, lui, a environ 15 ans en années de chien. Ce deuil, par contre, va faire mal. Je n’entends jamais parler de comment ça fait mal de savoir que ton chien est mourant et que tu ne peux rien faire.
« Quelqu’un m’a demandé c’était quoi la chose la plus difficile dans le fait d’avoir un chien. J’ai répondu : de lui dire adieu. », Marjorie Garber.
À plus tard, Hunter.
– Frédérique-Alexandra Prévost
