Cet article a été coécrit avec Léticia Malo. La seconde partie, également écrite en collaboration, a été publiée mercredi.
Partie 1:
On ne se souvient même plus de l’avènement d’Instagram. En effet, cette app est maintenant omniprésente dans notre quotidien. Plus personne ne remet en question la place de ce réseau social au sein de notre société. Aujourd’hui, nous aimerions plutôt remettre en question certaines fonctionnalités popularisées par le fameux « IG ». Nous parlons ici de l’arrivée des filtres. Certainement, nous tenons responsables les Snapchat, Instagram, name it de ce monde pour la déformation de la réalité qui, elle, contribue à corrompre notre image de nous-mêmes.
Initialement, les filtres qu’on nous proposait étaient comiques, ludiques ou encore interactifs. On nous invitait à se transformer en chien qui sort la langue ou à dessiner avec le bout de notre nez. Certains allaient même jusqu’à modifier notre voix! Rapidement, ce qui semblait si inoffensif s’est avéré un ennemi ultime pour notre estime. Peu à peu, les museaux et oreilles d’animaux ont cédé leur place aux lissages de peau, aux cils extravagants et aux bouches pulpeuses. Cette transition a été tellement brutale que bientôt, plus personne ne voulait se voir sans eux. Tous les utilisateurs arboraient, désormais, des filtres beauté. Si bien que tout le monde n’avait plus de pores visibles en un claquement de doigts! Le problème, c’est que ça en est devenu une habitude...
Avec le temps, les filtres se sont améliorés ou empirés, nous ne saurions dire. Ils ont amélioré leur qualité pour mieux empirer nos complexes. Certainement, leur évolution s’est faite au détriment de quelque chose. Et c’est de laisser le faux envahir nos vies.
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