Vous savez ce moment dans la vie qui vous oblige à faire un choix extrêmement important, un choix qui pourrait changer votre vie. Il me fait peur…
J’ai peur de ce à quoi il va ressembler, de quoi il sera fait, des choix que je vais devoir faire. Qu’est-ce qu’il faudra que je mette de côté pour pouvoir accéder à cette chose tant convoitée ? Comment est-ce que je vais savoir qu’elle est la meilleure idée? Et si je ne faisais pas le bon choix ou si je m’y prenais de la mauvaise manière? Je vais sûrement me demander si ça en vaudra vraiment la peine ou me dire : « Mais non, je n’y arriverai pas. »
Mon image de l’ambivalence est un train, je vous explique. Par exemple, vous devez vous rendre à un endroit, mais vous n’avez que deux choix pour pouvoir y aller. Vous avez l’option de la marche qui est la plus longue et la plus risquée de se perdre. Ou vous pouvez prendre un train qui sera un chemin plus rapide, avec moins de risques de s’égarer. Autant dans l’une que dans l’autre, il y a des risques, mais l’une d’entre elles est plus accessible. Comprenez-vous ce que je veux dire?
Des fois, je me demande si tout est bien réel, si notre vie n’est pas déjà écrite à la lettre, par exemple que tout ce qui se passe est censé arriver, que ce soit bon ou mauvais. Et qu’en fait, le train est une manière de prendre la décision qui peut tout changer pour vous, qu’il pourrait faire changer la destinée qui était prévue pour vous, pour vous laisser prendre cette grande décision qui peut autant ne pas changer grand chose que changer votre vie au complet.
Mais, l’ambivalence va arriver plusieurs fois dans une vie, il faut seulement s’écouter et faire le choix qui nous convient le plus. Alors, écoutez ce que votre cœur veut vraiment, peut-être que ça ne marchera pas, mais au moins, vous aurez essayé.
Nelly Dubois