Née le 9 octobre, ma naissance fut la journée même où ma grand-mère a eu 61 ans. Quand je suis venue au monde, il y avait une panne d’électricité et un électricien jouait dans les lumières de l’autre côté d’un rideau (ce qui gênait ma mère, car elle voyait sa main dépasser de temps en temps). Au moins, il ne s’est pas éternisé, même s’il était là tout le long de l’accouchement.
Plus tard, le 6 octobre 2012 ma mère a su officiellement qu’elle devait retourner à l’hôpital, mais pas au même endroit et pour plus longtemps cette fois-ci, car elle était atteinte d’un cancer, plus spécifiquement d’un lymphome. Celui-ci est parti en 2013, mais est revenu en 2014 pour finir en 2015.
C’est d’ailleurs en 2015 que je suis rentrée en maternelle, mais malheureusement, c’est seulement mon père qui a pu m’accompagner dans ma première classe. J’étais dans un endroit différent, très différent. Avant d’arriver là, j’avais toujours côtoyé des personnes qui se respectaient les unes les autres et ce n’était pas toujours le cas à cette école.
Ce qui ne m’a pas aidée, c’est qu’une des amies avec lesquelles je me tenais n’était pas très gentille et je ne me sentais pas bien à cause de cela. Par la suite, elle a changé d’école et je n’ai pas eu d’autres amis comme elle.
En deuxième année, ma professeure a demandé à mes parents que nous fassions des recherches pour savoir ce que j’avais, car au début, j’avais de la difficulté à lire et j’en ai toujours eu pour la vitesse d’écriture. Il a fallu près de 4 ans de rendez-vous avant de comprendre que j’étais dyspraxique, mais je me suis améliorée et je suis maintenant en secondaire 1 où je suis contente des journées que je passe.
Lydia