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École secondaire Émilien-Frenette

Comment ébranler la confiance en soi en 180 jours! - Partie 1
École , Estime de soi

Comment ébranler la confiance en soi en 180 jours! - Partie 1

D’abord, afin de pouvoir se comprendre, il faut démêler les concepts d’estime de soi et de confiance en soi. Selon mes recherches, l'estime de soi concerne l'évaluation globale de sa propre valeur alors que la confiance en soi réfère à la croyance en ses capacités. C'est le sentiment d'être capable de faire quelque chose « Je sens que je suis capable de… »

Dans les dernières années, combien de fois ai-je entendu des phrases comme: "Je suis nul(le), je ne serai jamais capable de…, je ne suis pas intelligent(e)..."? Combien de fois me suis-je dis ce genre de propos? Malheureusement, trop souvent.  

Au début de sa scolarisation et en lien avec les beaux discours entendus sur la mission, les principes et les slogans, l’enfant perçoit qu’il va à l’école pour apprendre, pour faire grandir son intelligence et qu’il sera soutenu par une équipe.  Peu de temps après, il réalise que c'est plutôt pour être évalué et que pour obtenir des services, il faut qu’il entre dans des petites cases.  Les élèves en difficultés n'ont pas l'aide nécessaire, car les ressources sont réparties de manière inégale. De mon côté, comme j’en ai déjà parlé dans un blog précédent, je suis une étudiante avec des forces et des défis et malgré ce que certains intervenants ont dit, j’en ai arraché.   

On m’a toujours dit que l’intelligence n’est pas représentée par les notes que j’obtiens, mais bien par ma capacité d’adaptation à mon environnement.  Au fil des années, à la suite de mes rencontres de bulletin, ma mère ne revenait pas sur mes notes “poches”, mais bien sur ce que les enseignants(es) avaient dit de moi.  Elle mettait plus l’accent sur les qualités, talents et autres remarques qu’ils faisaient à mon égard que sur ma note.  Elle disait que plus tard, lorsque je serai dans le monde du travail, la faible note que j’avais eue en math de secondaire 2 serait tellement insignifiante, mais qu’au contraire, ma façon de me présenter, mes talents et mes qualités humaines seraient nécessaires et pour ça, j’avais déjà tout ce qu’il fallait.  

Le problème malgré tout demeure dans la ⥺꩜!!〆 d’importance qu’on donne aux notes et aux bulletins pour l’obtention d’un diplôme. Le fameux diplôme qui nous donnera le droit de poursuivre notre cheminement en ayant un peu plus de choix que les autres et que si on ne l’obtient pas, on ne fera rien de bon dans la vie.  Très peu de points sont attribués au savoir-être (ensemble de qualités personnelles, d'habiletés sociales, d'autonomie, etc.) Pourtant, la triple mission de l'école québécoise n’est pas d'instruire, de socialiser et de qualifier?

Charlie Correria

*Lire la suite...14 mars

Charlie Correia

Je me présente Charlie, j’ai 16 ans et j’habite Saint-Colomban situé dans les Basses-Laurentides. Il y a quelques mois, j’ai commencé ma 5e année du secondaire à l’école Émilien-Frenette. À 6 ans, j’ai reçu un diagnostic de trouble déficitaire de l’attention (TDA) avec impulsivité et à 13 ans, celui de trouble spécifique des apprentissages avec déficit du calcul (dyscalculie). Malgré cela, remplie d’objectifs et de rêves, j'ai amorcé le dernier droit en tant que finissante et je n’ai pas l’intention de baisser les bras. Je veux absolument obtenir mon diplôme pour inspirer les autres qui vivent également des défis.

Charlie Correia - École secondaire Émilien-Frenette