La mort; ce mot tabou qui pourtant fait partie du cycle de la vie. Ce mot qui est apparu lors de la création du premier être vivant sur Terre. La vie ne peut exister sans la mort. Ne dit-on pas que tout début a une fin?
Pourtant, juste d’y penser on sent notre gorge se resserrer car on sait qu’on ne pourra y échapper. C’est elle qui aura le dernier mot, la mort fait souffrir point!
Peu importe le type de deuil, chaque fois que nous y sommes confrontés une douleur amère et un sentiment d’impuissance font surface.
Que ce soit la perte d’un parent, d’un membre de la famille, d’un ami, d’un animal de compagnie, d’une célébrité ou même d’un personnage fictif, cela fait si mal que l’on croit ne jamais être capable de s’en remettre. Au début, tu te mets à pleurer comme pas possible, ensuite tu te mets à penser à plein de questions telles que: est-ce que la personne était heureuse, est-ce que d’une certaine manière j’aurais pu empêcher sa mort ? Des questions qui resteront sans réponse mais qui te tourmenteront pour un long moment et qui t'empêcheront de dormir la nuit.
Au printemps dernier, j’ai vécu une de ces formes de deuil. Eh oui, l’un de mes personnages fictifs préférés est mort subitement et j’ai pleuré sans fin. Je retenais mon chagrin à l’école pour ne rien laisser paraître mais dès que j’arrivais chez moi, je ne pouvais plus me retenir.
Je me demande parfois pourquoi je me suis autant attachée à lui alors qu’il n’était pas réel. La raison m’échappe toujours mais je crois simplement que je me suis attachée à sa personnalité.
Malgré le fait qu’il n’existe aucun remède pour calmer la douleur causée par le vide de l’absence, pour moi, le temps en est un bon. C’est aussi très important de parler à quelqu’un de confiance si on en ressent le besoin. On peut toujours trouver quelqu’un qui est prêt à nous écouter
Mais qu’importe qu'elle soit fictive ou non, la mort n’est pas que souffrance. Elle nous fait grandir aussi et c’est ça sa beauté. Elle est naturelle et inéluctable. Elle nous fait réaliser à quel point la vie est courte et que l’on se doit d’en profiter et d’en savourez chaque seconde. Peu importe l’âge que vous avez, dites-vous bien qu’on y passera tous un jour ou l’autre alors ne la laissez pas vous empêcher d’aller de l’avant.
Mérédith Charrette avec deux r et deux t