Je me suis longtemps sentie mal dans ma peau. Les petits commentaires sur mon apparence, surtout en étant plus jeune, ne m'ont pas aidé à me sentir mieux. Je n'ai jamais vécu d'intimidation, loin de là. Jeune, j’étais une enfant naïve et ce genre de commentaire désobligeant, à force de les entendre, et bien j’ai fini par les croire.
Encore aujourd'hui, la confiance est quelque chose de difficile pour moi. Je n’ai jamais été portée à me demander pourquoi, et c'est quelque chose qui m'a fait réfléchir en écrivant ceci. Je pense que ça vient de mon enfance, oui, mais aussi de la société et des réseaux sociaux. Sans m'en rendre compte, j'ai commencé à me comparer à n'importe qui. Que ce soit mes amies ou des inconnues, je ne m'en rendais même pas compte. Lorsque que c'est devenu un sujet dont on parlait davantage, j'ai réalisé que ça touchait plus de monde que ce que je pouvais imaginer et qu’il y avait trop de gens qui vivaient la même chose que moi.
Lorsqu'on entend le mot confiance, la plupart des gens pensent au fait d’avoir confiance en son apparence, mais on ne parle pas assez de la confiance mentale. Je ne sais pas comment l’appeler, mais la confiance c’est aussi façon dont tu parles, la façon dont tu penses et le sentiment de se sentir différent. C'est quelque chose que j'ai réalisé plus récemment. J’ai réalisé le fait que je repensais beaucoup aux choses que j'avais dites durant une journée, que “j’overthink” trop , bref, peu importe les pensées malsaines que j'avais et que j'ai encore parfois. C'est quelque chose que j'ai à travailler, je le sais. C'est un travail d'une vie d’essayer de se faire confiance, d'oser prendre sa place. Ceci peut être difficile pour moi et peut mener à des échecs, mais l'important, c'est de se relever et de s'en servir pour avancer.
N'oublions pas qu'on est tous des humains, que personne n'est parfait et que c'est normal d’avoir des hauts et des bas, de se questionner. Notre corps, notre façon de penser ou de parler vont changer tout au long de notre vie donc on est mieux de commencer à s'apprécier à un jeune âge comme le mien, comme le nôtre, les deMOIs’ailes !
Léa