On entend souvent parler des gens en difficulté d'apprentissage, mais c'est moins habituel de parler du moment où l'on pense que tout va bien, mais qu'on frappe soudainement un mur académique. Pourtant, c'est plus commun qu'on ne le pense et plusieurs le vivent à différents moments de leur scolarité, ou même dans la vie en général.
En rentrant en secondaire 4, tout le monde me disait que c'était l'année la plus importante, difficile, et ce n’était pas très motivant. J'ai appris avec ce début d'année que c'est normal de voir nos notes baisser, surtout en augmentant le niveau de difficulté avec les cours enrichis et qu'il ne faut pas abandonner.
Chaque début d'année est un défi, une étape, une mesure d'adaptation pour tous. Entrer en secondaire 1, tout comme finir son secondaire 5, peut créer différentes difficultés et tout le monde les vit, même si ça ne paraît pas nécessairement. Dépendamment de nos profs, des exigences, de la force du groupe, tout peut changer.
J'ai souvent été une élève avec facilité, et si vous vous reconnaissez là dedans, vous savez que lorsqu'on frappe un mur ou qu'on ne comprend pas quelque chose, c'est paniquant, on se demande "pourquoi je ne comprends pas?". Cela dit, frapper ce mur là peut arriver n'importe quand et c'est normal.
C'est difficile d'avoir une organisation parfaite, de réussir à concilier notre vie personnelle, le sport, nos passions en plus de nos études, mais malgré ça, il ne faut pas se décourager, il faut se mettre des objectifs à atteindre pour trouver sa motivation à continuer, sans trop se mettre de pression pour autant.
C'était et c'est encore un peu mon cas, de m'en demander trop, de m'en mettre trop sur les épaules et d'avoir trop d'exigences. Il faut faire attention pour ne pas se brûler. Trop, c'est comme pas assez, et en milieu scolaire, comme dans la vie, il faut trouver un milieu, un équilibre dans tout ça.
Léa