À toi, la petite fille qui a dû subir la violence de sa maladie...
Tu étais trop jeune, trop insouciante de la situation pour l'arrêter, pour arrêter de faire souffrir ton protecteur, car tu voulais tant voir ton modèle. Ce modèle qui, à travers le temps, a perdu tout ce qu'il avait et tout ton espoir de l'aider. Heureusement, ton protecteur était là, c'est lui qui encaissait la grande partie de la violence de ton modèle. Ton protecteur a essayé de l'endurer le plus longtemps possible pour que tu n'aies pas à vivre ça, mais des fois, il partait, donc c'était toi qui devais subir la violence, celle qui te marque encore à ce jour. Tu as dû subir cette rude épreuve malgré ton jeune âge. Il t'a prise longtemps avant de comprendre ces actes, avant de comprendre sa maladie, celle qui s'est emparée de ton modèle, qui était si chère à tes yeux, mais qui aujourd'hui, n'a plus aucune importance pour toi. Tu as tant voulu l'aider, le guérir, mais il ne se guérit pas s'il n'y a pas de vouloir. La force que tu as mise pour le sortir de cette roue noire n'a servi à rien à part détruire les derniers beaux moments que tu avais avec ton modèle.
Maintenant, il est temps de lâcher prise et de passer à autre chose, non pas d'oublier entièrement cette histoire, car c'est elle qui fait en sorte qui tu es à ce jour et ça, ne le change pour rien au monde. Sois fière de la femme que tu es, car certaines sont incapables de passer à travers la violence et la maladie de leur modèle...
** Si tu endures de la violence, que ça soit à la maison, à l'école, n'importe où, dénonce la personne qui te fait subir ça ou si tu en vois, fait le aussi. N’attends pas que ta vie ou celle de quelqu'un soit marquée à jamais par de méchantes blessures, car ça peut gâcher une vie. Mais n’oublie pas, il y a des gens qui sont là pour les aider, pour t'aider toi si tu en vis ou si tu en as vécu. Tu n'as pas à traverser ça toute seule. **
Mademoiselle