OK! J’crois que notre société a besoin de changement. Pis là j’veux mettre quelque chose au clair: ON EST LA SOCIÉTÉ! Quand je parle de changement, je parle de toi, de nous, de notre petit nombril, de nos réflexions et de nos actions. Je le sais moi, et j’espère que toi, personne qui lit ceci, tu le sais aussi que notre société ne sera jamais parfaite puisqu’à la base, l’humain ne l’est pas. Mais tsé, j’pense qu’à la place d’être malheureux, on pourrait commencer par être heureux et fiers de nous-mêmes justement. Ce serait déjà un bon début non?
Pour ma part, j’ai accepté le fait que je ne pouvais pas plaire à tout le monde. J’ai un besoin d’espace, un besoin d’être moi à 100% et d’arrêter d’essayer de plaire aux autres. J’ai besoin de vivre à fond tous les ptits trucs de la vie, positifs et négatifs. J’tannée, j’veux plus dépendre du bonheur des autres, j’veux plus dépendre de personne, ni de rien! J’veux être libre comme je ne l’ai jamais été, dans mes pensées et dans mes actions qui peuvent m’aider à m’upgrader.
J’veux plus gosser à essayer de changer pour rendre les gens heureux. Anyway je le sais très bien qu’eux ils ne le feraient clairement pas pour moi. J’veux plus regretter mes gestes et mes paroles, j’veux apprendre de mes erreurs. J’veux m’embellir de l’intérieur pis de l’extérieur. J’veux être heureuse, je ne l’ai pas été à 100% depuis longtemps, j’veux au moins essayer. J’accepte le fait que je ne suis pas parfaite pis que jamais je ne le serai. J’accepte que les gens ne soient pas pareils, qu’ils ne fitent pas dans mes standards, pis clairement que moi non plus j’fite pas dans les leurs. J’comprends maintenant qu’à la fin de tout, c’est moi contre moi. Y’a personne d’autre, juste moi. Autrement dit, à la fin, il n’y aura plus personne à part la tienne. Mon bonheur, je suis la seule et unique à pouvoir
le créer. Je l’ai finalement compris. Ce que je fais, je le fais pour mon bonheur, pour mes réussites et mes échecs. Je remercie mes anciens amours, mes anciens ami(e)s, les personnes qui ont été de passage dans ma vie ou qui ont décidé de rester. Puis, je remercie aussi les remises en question de mon existence, de mon importance, de mes grandes blessures de fille de 16 ans, finalement, pas mal tout.
En tout cas, j’crois peut-être que notre société a besoin de changement, mais je sais que moi, j’ai changé et que j’vais continuer de m’améliorer chaque jour.
Léanne