Ce qui me touche et me fait de la peine le plus, au fond, c’est la violence envers les enfants, mais également l’intimidation. Je suis très sensible à ces sujets parce que, comme j’ai moi-même vécu beaucoup d’intimidation lors de mon primaire et même en ce moment, lorsque je vois une fille ou un ado pleurer, par exemple à cause de problèmes à sa maison ou bien à l’école, ça me rend triste parce que personne ne mérite cela. Personne ne mérite d’être triste pour quelqu’un qui nous insulte ou nous rabaisse, personne ne mérite de se faire du mal, par exemple en se mutilant, en se brûlant le corps, etc. Selon moi, personne ne devrait souffrir jusqu’à se faire mal comme je l’ai déjà dit. J’aimerais tellement pouvoir aider toutes ces personnes… Voilà pourquoi, plus tard, j’aimerais être une travailleuse sociale au secondaire. Parce que, au secondaire, les jeunes ne veulent plus ou presque plus se confier à cause du jugement des autres. L’adolescence est une phase très difficile, comme ce que je vis en ce moment. Je vis beaucoup d’angoisse et d’intimidation. C’est assez compliqué pour moi, comme pour d’autres j’en suis sûre, d’aller voir quelqu’un pour demander de l'aide à cause de la peur de se faire juger ou bien celle de se faire ridiculiser par les autres élèves. On peut aussi parler d’angoisse, d’anxiété ou d’intimidation sur les réseaux sociaux, tout ça est encore tabou. Moins qu’avant, mais plus fréquent à cause de la génération dans laquelle nous vivons parce que le réseau scolaire manque d’aide en classe pour les élèves, mais également pour enlever de la pression aux professeurs et aux parents. C’est pour ça que j’aimerais faire carrière dans ce domaine et faire ma part pour la société.
Lorie