Grandir peut être synonyme de rêver. Un chaos de sentiments et de souvenirs qui s’accumulent.
Lorsqu’on est jeune, on veut grimper la plus haute montagne et se sentir au-dessus de tout. On veut révolutionner le monde, faire les choses à notre manière. Être debout dans une salle de conférence et crier à l'injustice. Bousculer tous ceux qui se mettent à travers notre chemin, puis marcher sur des nuages sans destination fixe.
Pourtant, plus on s’évade dans nos pensées, plus on réalise que tout s’accélère. On est couché sous le ciel puis on compte les étoiles au lieu d’aller les capturer. Ces étincelles sont nos projets, nos ambitions, nos désirs les plus fous. Ils nous donnent une raison d’être. Le risque est à prendre si on veut les réaliser. Et donc, on se sert la main et on prend nos chemins respectifs vers notre destin. La musique de notre enfance nous berce à présent vers la vie adulte. Cet endroit mystère qu’on a observé de loin. Les souvenirs frapperont. Comme ces nuits d’été où on courait dans les rues en criant à tue-tête. Les soirées autour du feu avec nos amis. On se regardait droit dans les yeux avec un petit sourire, réalisant à quel point on ne voudrait jamais se séparer. Les pleurs et les rires, ce genre de choses. Ces moments sont éphémères, mais les souvenirs seront permanents. Telles des photos capturées, prises au piège dans notre mémoire.
L’accélération du temps continuera. Chaque jour, il nous sera possible de franchir une porte vers le chemin qui nous semble le meilleur. Ce ne sera pas toujours le bon. Reste qu’on divaguera dans cette étendue de nouvelles expériences. C’est alors que les échecs auront lieu, ils vont s’interposer dans notre foulée et vont nous causer de grandes remises en question. Sans qu’on le sache, ce sont ces imperfections qui amèneront une beauté à notre personne. Elles nous transformeront en humains forts, c’est ça la vérité. Par chance, les moments de félicité prendrons aussi de l’espace. Dans notre coeur et dans notre âme.
Les choses s’enclencheront toujours, ça c’est sûr. Même si parfois, on aura l’impression d’attendre un train au mauvais endroit, le bon viendra. En attendant, prenons le temps de ressentir le vent, d’avancer à notre rythme, et de comprendre petit à petit qui nous sommes. La vie ne nous imposera pas une histoire.
La vraie histoire, c’est la tienne, et elle est entre tes mains.
La vie débute lorsque tu commences à l’écrire
Lance toi, écris-la.
Anaïs