Bien franchement, je trouve difficile de trouver les mots pour parler de ma vie et de mon vécu parce qu’à 16 ans, je n’ai pas encore vécu beaucoup de choses, je n’en suis qu’au début de ma vie. J’imagine que j’aurais plus à dire dans quelques années. Mais bref, pour faire court, je suis une grande passionnée de sport, c’est ce qui me définit le mieux. Attends, c’est tout? Ben non, ce n’est pas tout, mais le sport, c’est un élément central de ma vie qui m’a aidée dans plein de choses, qui m’a appris de belles leçons, etc.
J’ai aussi d’excellents parents sans qui je ne serais pas du tout la personne que je suis aujourd’hui. Ma famille, mes amies, mon sport, mon TDAH avec en bonus un trouble d’opposition et un déficit d’attention (tout ça diagnostiqué pour vrai hihi) sont toutes des choses qui font que je suis moi; en gros, un heureux mélange d’énergie nucléaire qui peut exploser de plusieurs façons, positivement ou négativement. Comme je l’ai dit plus tôt, le sport a été jusqu’ici le meilleur des remèdes pour moi, comme ma thérapie. Ça m’a apporté beaucoup de choses comme la discipline, la gestion du temps, le mode de vie sain, les nouvelles amitié, la gestion du stress et des émotions, le dépassement de soi et tellement plus, je pourrais déblatérer encore longtemps à ce sujet.
Bon, maintenant, mon vécu… (son de criquet) encore une fois, je ne suis qu’au premier chapitre de mon histoire, ce que j’ai vécu, ce sont des grains de poussière pour l’instant. On ne peut pas vraiment dire que j’ai eu une enfance tumultueuse et traumatisante et, au contraire, je n’aurais pas pu vivre mieux. Dit comme ça, j’imagine qu’il est là mon vécu: il est beau, il est simple, mais imparfait à la fois. En passant par mes premiers mauvais coups et par mon comportement désagréable d’enfant exigeant que mes parents ont su gérer avec brio (je leur lève mon chapeau, d’ailleurs), par mes premières compétitions de gymnastique et les incidents qui venaient avec, le physio par-ci, la commotion cérébrale par-là avec le tour en ambulance pis toute, par l’annonce de mon premier chum et par de bons, mais aussi de moins bons résultats scolaires parfois jusqu’à aujourd’hui. Ça parait pas, juste comme ça, mais j’en ai fait du chemin, j’ai travaillé fort sur moi-même et croyez-moi, je n’ai pas encore fini. Je sais que plus la vie va avancer, plus je vais en apprendre sur moi-même. Je suis fière du peu que j’ai accompli jusqu’à maintenant et reconnaissante des personnes qui m'entourent. C’est ça qui fait que, tout ça, c’est moi.
Magalie Gosselin