Il est si petit que, pour ne pas le perdre, je le sers contre moi. Je l’espère, je le souhaite et même si je suis presque sûre que ça ne me sert à rien de continuer à le garder, je continue à le serrer contre moi pour être certaine qu’il ne s’échappe pas, qu’il ne disparaisse pas. Car il reste cette chose réconfortante et lumineuse qui me permet de pas être engloutie par le négatif, qui me permet de comprendre que je ne suis pas seule. Elle me permet d’éclaircir mes pensées. C’est mon seul lien du connu, ma protection contre l’inconnu. Ma bouée de secours en attendant que je m’en sorte, qui me permet de ne pas couler quand je ne peux pas avoir d’aide. C’est une couverture qui me bloque des pensées négatives pour que je puisse dormir. C’est le mouchoir qui va sécher mes larmes, la voix qui va me dire de recommencer à pleurer, car je garde encore de la noirceur en dedans, et qui va sécher mes larmes une seconde fois. C’est le positif qui est si petit, mais qui compte tellement. C’est l’espoir, souvent impossible, mais qui nous permet de tenir, de continuer et de confronter…
Maxim