Aujourd’hui, j’ai envie de vous dire que ce n’est pas tous les jeunes de mon âge qui comprendront les mots de mon cœur que j’essaierai de transmettre en écrivant, mais je n’ai également pas envie de généraliser.
Ces temps-ci, mon cœur me crie d’arrêter de penser aux choses ou tout simplement aux gens qui, au fil du temps, détruiront mon corps, mon âme et mon estime. Mon cœur me crie sans cesse d’arrêter d’envaler ces millions de médicaments pour stopper ce mal de vivre qui s’est maintenant encré en moi. J’ai probablement un cœur bipolaire puisque, par moment, il me crie de garder espoir et de ne pas abandonner tandis que, à peine deux minutes plus tard, il me dit de continuer ma vie en laissant derrière les gens qui m’ont complètement anéanti.
Ce mal de vivre m’empêche d’avancer, ne serait-ce qu’un seul pas par journée. Mon lit, mes larmes et mes pensées, voilà le résumé d’une journée parfaite. Ce mal de vivre, je le signifierais comme un monstre qui vit en moi et qui est là dans le but de me faire disparaître.
Je commençais à m’émerveiller et m’épanouir de chaque petit instant de la vie chaque fois que j’ouvrais les yeux le matin. Je commençais peu à peu à me dire que j’avais enfin trouvé ma place. Et puis, ce matin, en ouvrant mes yeux à nouveau, je me suis posée une question : « Est-ce vraiment la vie dont je rêve?» Présentement, j’aurais tendance à dire : « Oui », mais, à long terme, je crois que non.
Aujourd’hui, j’ai donc envie de vous dire quelque chose que je ne crois pas encore, mais qu’au fond de mon cœur, je sais. Malgré qu’elle puisse paraître comme des montagnes russes, une vie mérite d’être vécue par n’importe quel individu. Ton propre bonheur, ce n’est personne d’autre que toi qui peut te le créer. La vie dans toutes ses sphères est extrêmement difficile, mais un jour viendra où tu la remercieras de t’avoir fait devenir qui tu seras.
Mélodie Collon
