Vivre sa jeunesse en tant qu'adolescente en 2024 représente le plus grand des défis. Très original comme début de texte, vous devez penser, je sais. Néanmoins, peu importe le nombre de fois où nous en parlons, je doute que ce soit un nombre suffisant. Car si c'était assez, on ne me sexualiserait pas autant.
Mes soi-disant amies ne seraient pas celles qui me font le plus de mal. Et en aucun cas, sous prétexte que je suis une femme, je serais en obligation de me conformer à ce que la société veut que je sois.
Avec La deMOIs’aile, je bénéficierai d'une chance de mettre en avant les filles qui ne sont pas perçues comme douces par la société, celles qui sont souvent mises à l'écart, car elles sont de "trop" et en particulier celles en quête d'amour pour elles-mêmes. Ce qui compte avant tout, c'est d'apprendre à s'aimer soi-même et j'espère que mes textes m'apportent guérison tout en apportant du soutien à d'autres. Être une fille peut être la chose la plus difficile à vivre, mais il faut en profiter, car on est jeunes, on a toute notre vie devant nous. Je pense qu'il s'agit seulement d'arrêter d'être attentif aux messages de la société pour commencer à apprécier les véritables valeurs. Il suffit de jeter un œil autour de soi pour comprendre que peu importe notre statut social, notre passé ou même nos problèmes actuels, nous sommes tous fondamentalement similaires.
Nous sommes tous des femmes et malgré tout ce qui nous arrive, ensemble, nous sommes fortes. Au lieu de s'opposer, l'une à l'autre pour des raisons insignifiantes retournons à l'essentiel. Ce qui veut dire, nous, notre force et notre humanité. Comme les suffragettes ont réussi à renverser la société avec des protestations, nous pouvons faire de même , seulement cette fois-ci, notre protestation, c'est notre plume.
Anabelle