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École secondaire Augustin-Norbert-Morin

Projet de mémoire d’une étudiante de maîtrise en psychoéducation de l’UQO
Le surdosage émotionnel
Pression sociale

Le surdosage émotionnel

Quand les journées arrivent à leur fin et que le ciel se fait sombre, les poids à porter s'empilent l'un après l’autre sur mes épaules, sans même me laisser une pause. Cela me plonge dans une profonde surdose. J’ai toujours eu la puce à l’oreille que cela pourrait provenir du fait que c’est moi-même qui m’en demande trop. Donner tout aux autres, pour qu’à la fin, je puise dans ma propre énergie pour subvenir à ma propre santé mentale. Peut-être que j’en fais trop ?

La peur de perdre ce que j’ai, alors que c’est moi qui suis en train de me perdre. Apprendre à laisser les choses aller avant de finir par me laisser aller moi-même est sûrement un des défis dont je me bats chaque jour. Combattre contre ses pensées jours et nuits, se fondre dans un décor aussi terne qu’un jour de pluie. Peut-être que je préfère rester dans ma tristesse, car c’est le seul lien qui m’accroche encore avec mon passé, que j’étais entourée. 

Je dois apprendre à ne pas trop en demander à moi-même, seulement accueillir le poids que mon corps et ma santé mentale en sont capables. C’est dur chaque jour de montrer la joie minimum de soi, alors qu’en réalité, on montre notre maximum. Nous devons tous apprendre à laisser les choses se passer tel quel, prendre une respiration et nous dire "c’est la vie". Demain est un nouveau jour, pour nous tous. 

Livia