Le temps des fêtes est synonyme de famille, de joie, de bonheur et d’amour. La dinde est sur la table, le sapin est garni. Tout le monde semble heureux et joyeux. C’est quasiment louche. Comment tous ces gens font pour être si de bonne humeur en ces moments si particuliers?
La famine règne dans le monde. La guerre fait des ravages sur Terre. J’ai de la chance moi. J’ai un toit sur la tête, un pied de sapin rempli de cadeaux et un frigo bien fourni. Malgré tout ça, le temps des fêtes me semble triste sans toutes ces personnes qu’on a pu perdre au fil des ans. Arrière-grands-parents; grands-parents; oncles et tantes; famille et proches; on dirait que chaque année, on enlève des chaises autour de la table. Mais, les gens ne semblent pas s’en rendre compte. La famille semble passer sous silence ces événements, on oublie de boire à leur mémoire. Sachez, tous ceux que j’ai aimés, que c’est dur de devoir passer Noël sans vous.
On le passe sous silence depuis toujours. À part « Blue Christmas » d’Elvis Presley, il n’y a pas une chanson du temps des fêtes qui parle de la perte d’un être cher. Seulement, dans la chanson du King, la fille de l’histoire le quitte à Noël. Elle n’est pas décédée. Il y a maintenant 8 milliards d’humains sur la planète. Il doit bien y en avoir un qui a perdu un conjoint, un parent, un enfant, quelqu’un de proche et pour qui il est difficile de passer les fêtes sans lui. Que faisons-nous pour ces gens ? Absolument rien! Nous célébrons à cœur joie sans nous soucier du ressentiment des autres.
Qui sait, peut-être que vous manquerez, vous aussi, à quelqu’un, un jour, pendant le temps des fêtes?
Noëlie